Ce titre, « le Fils de l’homme, »
est l’un des préférés de Jésus
pour se désigner lui-même. Il parle de lui-même
en tant que Fils de l’homme plus de quatre-vingts fois.
Les autres ne se sont jamais adressés à lui
de cette manière. Lui, bien entendu, a choisi cette
appellation particulière dans un but précis.
Cette expression était courante dans l’Ancien
Testament. Avec une seule exception, elle fait toujours
référence à un humain. Ainsi, Jésus
l’a employée afin de mettre l’accent sur
son humanité.
La Bible présente Jésus comme un véritable
être humain. Il est né comme un bébé,
et a grandi comme un enfant (grandissant en sagesse, en
stature et en grâce [Lc
2.40, 52]), il avait des frères et sœurs
(Mt
13.55, 56). Il a mangé (Mt
9.11), dormi (Lc
8.23), il a été fatigué (Jn
4.6), et a souffert de la faim et de la soif (Mt
4.2, Jean 19.28). Il a également éprouvé
du chagrin et la détresse (Mt
26.37).
Pour un observateur inattentif, Jésus a l’air
d’un homme ordinaire, qui a marché parmi les
gens comme étant l’un d’entre eux. Beaucoup
de ses contemporains n’ont vu en lui rien d’autre
qu’un homme (Jn 7.46). Les gens l’ont traité
comme l’un d’entre eux. Ils se sont moqués
de lui (Lc
8.53), l’ont critiqué (Mt
11.19), et l’ont même tourné en ridicule
et battu (Lc22.63).
À leurs yeux, il n’était rien de plus
qu’un autre être humain.
Malheureusement, ils n’ont pas perçu qu’il
y a plus que cela dans ce titre. Selon Daniel
7.13 et 14, « et voici que sur les nuées
du ciel arriva comme un fils d’homme »(Colombe)
qui s’avança « vers l’Ancien des
jours, » et il a reçu la domination, l’honneur
et la royauté. Les Juifs ont identifié ce
Fils de l’homme au Messie. Donc, quand Jésus
a employé ce titre, il révélait, à
demi-mot, qu’il était également le Messie
promis, le Christ incarné.
Lisez
Matthieu 24.30, 25.31, 26.64.
Quels éléments dans ces paroles de Jésus
rappelle Daniel
7.13, 14
Pourquoi est-il si important que nous sachions que Jésus
était pleinement humain ? Quelles implications cette
pleine humanité a-t-elle pour notre salut? Quelles
implications a-t-elle dans notre vie quotidienne, en particulier
dans nos luttes avec la tentation et le péché?