Lundi 7 juillet, 2014

 

2_ Le Fils


Le Fils de Dieu


Le titre de « fils de Dieu » a non seulement été employé par Gabriel (Lc 1.35), mais également par plusieurs personnes en s’adressant à Jésus (Mt 14.33, Mc 15.39, Jean 1.49, 11.27). Il a accepté ce titre, mais a fait bien attention ne pas se l’appliquer directement à lui-même, car il risquait d’être lapidé à mort. Néanmoins, la Bible révèle de différentes manières sa relation spéciale avec le Père.

Le Père a reconnu Jésus comme son Fils lors de son baptême (Mt 3.17) c’est la même chose lors de la Transfiguration (Mt 17.5).

Leur relation Père-Fils est unique. Le Christ est le seul être dans l’univers qui jouit de ce type de relation, car il est de la même nature que le Père. En tant que croyants, nous avons reçu le privilège de devenir enfants de Dieu. Mais Jésus a toujours été, est, et sera toujours le fils de Dieu.

Que révèlent les textes suivants sur l’unité parfaite du Père et du Fils? Mt 11.27, Jean 3.35, 5.17, et 10.30.

L’unité parfaite entre Jésus et le Père comprend une connaissance mutuelle parfaite l’un de l’autre : une unité de volonté, de but, et d’objectifs. De plus, elle comprend une unité de nature. Le fils et le Père sont deux personnes (« Moi et le Père »), mais de la même nature (« nous sommes un »), un fait souligné par le pronom neutre « un » (comparez avec 1 Co 3.8).

Nous devons être conscients, cependant, que du fait qu’il est venu pour vivre comme un homme, le Christ s’est soumis volontairement ici-bas à la volonté du Père (Ph 2.6-8). Cette limitation était fonctionnelle, mais ne faisait pas partie de son essence. Jésus s’est soumis dans un objectif spécifique, un but spécifique.

Avec cette idée à l’esprit, nous pouvons comprendre pourquoi Jésus a dit: « le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit faire au Père » (Jn 5.19) parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (Jn 5.30). De ce point de vue fonctionnel, il pouvait dire: « le Père est plus grand que moi » ( Jn 14.28).

Jésus était pleinement Dieu et pleinement homme. Que nous dit cette vérité extraordinaire sur le lien étroit entre le ciel et la terre? Quel réconfort pouvons-nous tirer de cette relation intime?