Mardi 8 juillet, 2014
2_ Le Fils


La nature divine du Christ
1ère partie


La divinité du Christ est le fondement de notre foi. Un être humain n’aurait jamais pu être notre sauveur, quoique extraordinaire qu’ait pu être sa vie. Dans tout le Nouveau Testament, nous avons des preuves de sa divinité. Nous nous concentrerons sur ce que Jésus lui-même a enseigné sur le sujet.

Avant tout, ce n’était pas une mince affaire pour Jésus d’expliquer qui il était. Sa mission lui imposait de faire connaitre qu’il était le Messie, Dieu en chair et en os. Cependant, la Bible ne mentionne pas qu’il a dit publiquement: je suis Dieu ou bien je suis le Messie. S’il avait fait ainsi, il aurait pu être tué immédiatement. Par conséquent, il a choisi de laisser des indications sur sa nature divine et a indirectement amené ses auditeurs à connaître sa divinité.

Alors que Jésus a révélé progressivement sa nature divine, la majorité de ses auditeurs l’ont compris, mais ont refusé d’accepter cette revendication, car elle ne cadrait pas avec leur conception du Messie. On le voit clairement dans leur requête: « Jusqu’à quand nous feras-tu languir? Si c’est toi qui es le Christ, dis-le-nous ouvertement » (Jn 10.24). Malheureusement, le contexte monte que leur question n’était pas sincère.

Comme nous l’avons vu hier, Jésus a fait de nombreuses références à sa relation particulière avec son Père. C’est l’une des méthodes qu’il a employées pour révéler sa divinité. Beaucoup ont clairement compris que lorsqu’il disait que Dieu était son Père, il se faisait l’égal de Dieu (Jn5.18).

Lisez Luc 5,17-26.

Comment Jésus a-t-il révélé ici sa divinité sans l’affirmer ouvertement?

« Il ne fallait rien de moins que le pouvoir créateur pour rendre à la sante ce corps en décomposition. La voix qui avait donné la vie à l’homme forme de la poussière de la terre, c’était encore la voix qui venait de rendre la vie au paralytique mourant. » — Ellen C. White, Jésus-Christ, p. 254.

Jésus a affirmé sa prérogative divine à pardonner les péchés. Il a également déclaré qu’il « s’assiéra sur son trône glorieux » (Mt 25.31) et qu’il jugera les nations, décidant de la destinée éternelle de chacun, chose qui repose sur l’autorité de Dieu seul. Que pouvait-il faire de plus ici pour révéler qui il était vraiment?

Songez combien certains des chefs avaient endurci leur cœur à propos de Jésus. Et ces hommes étaient-ils censés être les gardiens spirituels du peuple ? Comment nous assurer que nous n’endurcissons pas notre cœur également, à notre façon?