MARDI 16 septembre, 2014
12_ LA MORT ET LA RÉSURRECTION


La résurrection et le jugement


Ce que nous avons étudié jusqu’à présent pourrait nous amener à croire que la résurrection concernera peu de gens. Mais Jésus a affirmé qu’il viendra un temps où « tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront » (Jn 5.28, 29, c’est nous qui soulignons). Les croyants et les incroyants, les justes et les pécheurs, les sauvés et les perdus, tous seront ressuscités. Comme Paul l’a déclaré : « la résurrection des morts, tant des justes que des injustes [...] arrivera » (Ac 24.15, Ostervald).

Tous seront certes ressuscités des morts à la fin, mais tous feront face à un seul des deux sorts éternels. Quels sont-ils ? Jean 5.28, 29.

L’universalité de la résurrection ne veut pas dire qu’au dernier jour tout le monde sera conduit dans une vie éternelle de joie et de félicité. « Une multitude qui dort au pays de la poussière se réveillera- les uns pour la vie éternelle et les autres pour le déshonneur, pour une horreur éternelle » (Dn 12.2).

La Bible enseigne que Dieu jugera la vie de chaque être humain, décidant de la destinée éternelle de chaque personne ayant jamais vécu ici-bas (Ec 12.14, Rm 2.1-11). Cependant, l’exécution de la sentence divine ne survient pas immédiatement après la mort de chaque individu, mais seulement après sa résurrection. Avant cela, les sauvés et les perdus dorment tous sans conscience dans la poussière. La résurrection, par elle-même, n’est ni une récompense ni un châtiment. C’est la condition préalable à la réception de la vie ou de la condamnation éternelle.
En parlant des deux résurrections, Jésus a indiqué que notre destinée sera décidée en fonction de la qualité morale de nos actes (bons ou mauvais). Cependant, ce fait ne veut pas dire que ce sont nos œuvres qui nous sauvent. Au contraire, Jésus a clairement enseigné que notre salut dépend exclusivement de notre foi en lui comme Sauveur personnel (Jn 3.16). Dans ce cas, pourquoi les œuvres sont-elles prises en compte ? Parce qu’elles montrent si notre foi en Christ et notre abandon à lui sont authentiques ou non (Jc 2.18). Nos œuvres démontrent si nous sommes toujours « morts par vos fautes et par vos péchés » (Ep 2.1, Colombe) ou bien « morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 6.11, Ostervald).

Méditez sur le destin final qui attend chacun d’entre nous. S’il y a quoi que ce soit, qui se dresse entre vous et la vie éternelle, pourquoi ne pas, en cet instant même, choisir de vous en débarrasser ? Après tout, qu’est-ce qui peut bien valoir la peine qu’on perde l’éternité?