Ce que nous avons étudié jusquà
présent pourrait nous amener à croire que
la résurrection concernera peu de gens. Mais Jésus
a affirmé quil viendra un temps où «
tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa
voix et sortiront » (Jn 5.28, 29, cest
nous qui soulignons). Les croyants et les incroyants, les
justes et les pécheurs, les sauvés et les
perdus, tous seront ressuscités. Comme Paul la
déclaré : « la résurrection
des morts, tant des justes que des injustes [...] arrivera
» (Ac 24.15, Ostervald).
Tous seront certes ressuscités des morts à
la fin, mais tous feront face à un seul des deux
sorts éternels. Quels sont-ils ? Jean
5.28, 29.
Luniversalité de la résurrection ne
veut pas dire quau dernier jour tout le monde sera
conduit dans une vie éternelle de joie et de félicité.
« Une multitude qui dort au pays de la poussière
se réveillera- les uns pour la vie éternelle
et les autres pour le déshonneur, pour une horreur
éternelle » (Dn 12.2).
La Bible enseigne que Dieu jugera la vie de chaque être
humain, décidant de la destinée éternelle
de chaque personne ayant jamais vécu ici-bas (Ec
12.14, Rm 2.1-11). Cependant, lexécution
de la sentence divine ne survient pas immédiatement
après la mort de chaque individu, mais seulement
après sa résurrection. Avant cela, les sauvés
et les perdus dorment tous sans conscience dans la poussière.
La résurrection, par elle-même, nest
ni une récompense ni un châtiment. Cest
la condition préalable à la réception
de la vie ou de la condamnation éternelle.
En parlant des deux résurrections, Jésus a
indiqué que notre destinée sera décidée
en fonction de la qualité morale de nos actes (bons
ou mauvais). Cependant, ce fait ne veut pas dire que ce
sont nos uvres qui nous sauvent. Au contraire, Jésus
a clairement enseigné que notre salut dépend
exclusivement de notre foi en lui comme Sauveur personnel
(Jn 3.16). Dans ce cas, pourquoi les uvres sont-elles
prises en compte ? Parce quelles montrent si notre
foi en Christ et notre abandon à lui sont authentiques
ou non (Jc
2.18). Nos uvres démontrent si nous sommes
toujours « morts par vos fautes et par vos péchés
» (Ep 2.1, Colombe) ou bien « morts au péché,
mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre
Seigneur » (Rm 6.11, Ostervald).
Méditez sur le destin final qui attend chacun
dentre nous. Sil y a quoi que ce soit, qui se
dresse entre vous et la vie éternelle, pourquoi ne
pas, en cet instant même, choisir de vous en débarrasser
? Après tout, quest-ce qui peut bien valoir
la peine quon perde léternité?