MERCREDI 11 septembre, 2014
11_ LE SABBAT

 

Miracles le jour du sabbat


Les évangiles mentionnent de nombreuses guérisons miraculeuses que Jésus a faites le jour du sabbat. Il est intéressant de noter que, dans la majorité des cas, la guérison vint sur l’initiative de Jésus, comme s’il voulait guérir exprès ce jour-là, alors qu’il aurait pu le faire n’importe quel autre jour. Jésus a voulu montrer ceci : guérir le jour du sabbat n’était pas illicite. Au contraire, c’était une action plus licite que beaucoup de celles que les pharisiens et les chefs religieux avaient l’habitude de faire le jour du sabbat.

Quels arguments sont donnes dans les textes suivants pour justifier les guérisons de Jésus le jour du sabbat? Mt 12.10-12.

Certes, nous devons mettre de côté nos propres intérêts pendant le sabbat (Ex 20.9, Es 58.13), mais ce temps ne devrait jamais être considéré comme un temps de désœuvrement. Dans ses controverses avec les pharisiens, le Christ a clairement souligné qu’il est « permis de faire du bien un jour de sabbat » (Mt 12.12). Selon les traditions rabbiniques, une personne malade pouvait être soignée le jour du sabbat si le pronostic vital était engagé. De la même manière, si un mouton ou un bœuf tombait dans une fosse, Il était permis de sortir l’animal le jour du sabbat pour sauver sa vie. La vie d’une personne n’était-elle pas plus précieuse que celle d’un animal ? Malheureusement, les adversaires du Christ faisaient preuve de plus de compassion envers leurs animaux qu’envers des êtres humains souffrants. Ils approuvaient le fait de donner à boire à un animal, mais pas de rétablir une personne.

Jésus a également déclaré : « Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille. » (Jn 5.17, Colombe), en parlant de l’œuvre de Dieu en faveur de ses créatures. Même le jour du sabbat, il continue à donner la vie et à soutenir l’univers (He 1.2, 3).

Jésus a enseigné que nous ne devons pas être légalistes dans notre observation du sabbat. Le respecter signifie nous « reposer » de nos œuvres (He 4.10) et, plus important encore, cesser de vouloir gagner notre salut, ce qui est de toute manière impossible. Satan veut nous convaincre de garder le sabbat de manière égoïste. S’il ne peut pas nous dresser contre le sabbat, il tentera de nous pousser dans l’autre extrême le légalisme.

Bien qu’il soit facile d’être légaliste à propos du sabbat, d’autres peuvent être très laxistes dans leur observation de ce jour. Comment atteindre le bon équilibre? De plus, pourquoi devons-nous faire attention dans nos réactions à la manière dont les autres observent le sabbat (n’oubliez pas comment les pharisiens considéraient la manière dont Jésus gardait le sabbat)?