Jeudi 11 septembre, 2014

11_ LE SABBAT

Le sabbat après la résurrection


Beaucoup de chrétiens gardent le dimanche au lieu du sabbat, en avançant tout un ras de raisons, la principale étant la résurrection du Christ. En plus du fait que rien dans le Nouveau Testament, y compris les passages sur la résurrection n’enseignent que le dimanche doit remplacer le sabbat, le Nouveau Testament montre que le Christ avait l’intention que son sabbat soit garde méme après sa resurrection.

Que nous dit Matthieu 24.20 sur le sabbat dans les années qui ont suivi la résurrection de Jésus?

Les paroles du Christ dans Matthieu 24.20 nous montrent qu’en 70 de notre ère, environ quarante ans après sa mort, le sabbat devait être considéré comme sacré, tel qu’il l’avait toujours été. L’agitation, l’effervescence, la peur et le voyage nécessaire pour fuir Jérusalem seraient tout à fait inappropriés au jour du sabbat.

Quelles autres preuves trouve-t-on dans le Nouveau Testament qui montrent que le sabbat du septième jour est resté sacré après la résurrection du Christ? Voir Actes 13.14, 42; 14.1 ; 17.1, 2; 18.4.

Pour les disciples, aller à la synagogue était comme aller à l’église pour nous aujourd’hui : l’un des meilleurs moyens d’observer le sabbat. On le voit particuliérement avec l’apôtre Paul, qui était présent aux services de la synagogue le sabbat quand il n’y avait pas d’église chrétienne locale. C’était sa coutume, suivant l’exemple de Jésus (Ac 17.2). Bien qu’il fût l’apôtre des Gentils et le champion de la justification par la foi, il allait généralement à la synagogue le jour du sabbat, non seulement pour prêcher aux Juifs, mais également pour sanctifier le jour du sabbat.

Un sabbat, après la fin du service à la synagogue, les Gentils supplièrent Paul de leur précher l’Evangile. L’apôtre aurait pu les inviter à venir l’écouter le lendemain, le dimanche, mais il attendit une semaine. « Le sabbat suivant, presque toute la ville s’assembla pour entendre la parole de Dieu » (Ac 13.44, Colombe). Ces textes donnent une indication puissante que l’Eglise primitive ne connaissait rien d’une substitution entre le septième et le premier jour de la semaine.

Très bien, donc nous savons que nous avons raison stir le vrai jour du sabbat. C’est important, bien sûr. Comment, pourtant, notre observation du sabbat peut-elle faire de nous des chrétiens plus compatissants, aimants et attentionnés?