Lisez Matthieu
12.1, 2.
Que se passe-t-il ici ? Pourquoi les pharisiens considéraient-ils
cette action comme « non permise »?
Deutéronome 23.26 déclare : « Si
tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras
cueillir des épis à la main, mais tu ne passeras
pas la faucille dans les blés de ton prochain.
» Le problème, par conséquent, n’était
pas l’action en elle-même, mais le jour pendant
lequel elle avait eu lieu. Les règles rabbiniques
interdisaient expressément un grand nombre de travaux
le jour du sabbat, comme la moisson, le battage, le vannage.
De l’avis des pharisiens, en cueillant les épis,
en les frottant dans leurs mains, et en séparant
le grain de la balle, les disciples étaient coupables
des trois actions.
Quelle est la signification des exemples que Jésus
a donnés pour répondre aux pharisiens ? Voir
Mt
12.3-5.
Avec le premier exemple (1
S 21. 1-6), le Christ dit ceci en des circonstances
normales, David et ses hommes n’auraient pas dû
manger le pain destiné aux prêtres (Lv
24.9). Mais du fait que leurs vies étaient en
danger, leurs actes doivent être considérés
comme une violation autorisée d’une loi cérémonielle.
Le deuxième exemple que mentionne Jésus (Mt
12.5) concerne les sacrifices et les offrandes décrétées
pour le jour du sabbat dans le service du temple, qui étaient
deux fois plus nombreux que celles offertes les autres jours
(Nb
28.9, 10). Les Juifs eux-mêmes reconnaissaient
que le service du temple avait la priorité sur le
sabbat.
Après avoir cité ces exemples, Jésus
a fait deux déclarations qui défendent son
autorité à redéfinir l’observation
contraignante du sabbat vu par les pharisiens:
(1) « Le sabbat a été fait pour
l’homme, et non l’homme pour le sabbat »
(Mc 2.27). Ici, Jésus réaffirme l’origine
édénique du sabbat, et redéfinit les
priorités déplacées des pharisiens
concernant l’homme et le sabbat : le sabbat a été
créé pour faire du bien aux êtres humains
et continuera de l’être. C’est un cadeau
de Dieu au service de l’humanité, et l’humanité
ne doit pas être au service du sabbat.
(2), en disant: « le Fils de l’homme est
maitre même du sabbat » (Mc 2.28), Christ
a ratifié son statut de Créateur et de Législateur
du sabbat. Par conséquent, lui seul avait l’autorité
de libérer le sabbat de toutes ces lois humaines.
Les chefs spirituels du peuple de Dieu ont accusé
le Seigneur du sabbat d’avoir violé le jour
même qu’il a créé et sanctifié.
Quel message devons-nous tous tirer au sujet du danger spirituel
parmi ceux qui devraient savoir mieux?