MARDI 2 septembre, 2014
10_ LA LOI DE DIEU


Jésus et le septième commandement



Comment Jésus a-t-il développé la signification de la loi, comme on le lit dans
Matthieu 5.27, 28? Qu’a-t-il dit aux versets 29 et 30? Comment devons-nous comprendre ces paroles?

Dans ce passage, Jésus fait référence à deux commandements le septième et le dixième. Jusque-là, les Israélites considéraient l’adultère comme l’acte sexuel réel vécu avec le conjoint de quelqu’un d’autre. Jésus souligne qu’en réalité, à cause du dixième commandement, l’adultère inclut les pensées lubriques ainsi que les désirs.

Aux versets 29 et 30, le Christ emploie une figure de style. Bien sûr, on pourrait dire qu’il vaudrait mieux avancer dans la vie en étant mutilé plutôt que de renoncer à l’éternité avec Christ.

Cependant, plutôt que de designer la mutilation, qui serait contraire à d’autres enseignements bibliques (voir Lv 19.27, 28; 21.17-20), Jésus faisait référence au contrôle de ses pensées et de ses pulsions. Ses références au fait de s’arracher un œil, ou de se couper une main sont à prendre au sens figuré. Jésus parle de l’importance de prendre des décisions résolues et d’agir de manière déterminée pour se garder de la tentation et du péché.

Quelle question les pharisiens ont-ils posée à Jésus dans Matthieu 19.3, et pourquoi était-ce une question piège? (Voir v. 7.) Quelle a été la réponse de Jésus? Voir Mt 19.4-9 ; comparez avec Mt 5.31, 32.

Ces deux textes (Mt 5.31 et 19.7) citent Deutéronome 24.1. À l’époque de Jésus, il y avait deux écoles rabbiniques qui interprétaient ce texte de deux manières différentes: Hillel pensait qu’il permettait le divorce pour quasiment n’importe quelle raison, tandis que Shammaï considérait qu’il ne s’agissait que d’adultère sans équivoque. Les pharisiens essayaient de piéger Jésus pour qu’il prenne position pour l’une ou l’autre école. Pourtant, ils avaient négligé le fait que ce n’était pas le plan de Dieu au départ que quiconque divorce, et c’est pourquoi Jésus a dit: « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Mt 19.6). Plus tard, à cause de la « dureté » de leurs cœurs, ils ont demandé pourquoi Dieu avait permis à un homme de donner à sa femme une « lettre de divorce » s’il trouvait en « elle quelque chose d’inconvenant » (Dt 24.1). Le Christ a rectifié l’usage abusif de ce passage en élevant la sainteté et la permanence du mariage : la seule cause de divorce, devant Dieu, est « l’immoralité sexuelle » ou « fornication » (en grec, porneia, littéralement « impudeur »).

Prenons-nous au séreux l’avertissement de Jésus qui dit d’arracher notre œil ou de nous couper une main? Aurait-il pu prendre une image plus forte pour nous montrer les conséquences que le péché peut avoir sur notre destinée éternelle ? Si cette mise en garde vous fait peur, tant mieux! C’est bon signe!