Jeudi 4 septembre, 2014

10_ LA LOI DE DIEU

Jésus et l’essence de la loi


Lisez Mt 19.16-22

D’après les détails immédiats de cette histoire, quelles sont les grandes vérités importantes que l’on peut retirer de ce récit sur la loi et sur ce qu’implique l’observation de la loi ?

Le jeune homme riche ne pouvait pas comprendre que le salut ne vient pas en suivant la loi, même de manière stricte. En réalité, le salut vient du Législateur, le Sauveur. Les Israélites connaissaient cette vérité depuis le début, mais ils l’avaient oubliée. À présent, Jésus mettait en avant ce à quoi ils auraient dû faire attention depuis le départ : c’est-à-dire que l’obéissance et l’abandon complet à Dieu sont tellement liés que l’un sans l’autre n’est qu’un simulacre de vie chrétienne. « Rien ne saurait remplacer l’obéissance. Le renoncement est la substance même des enseignements du Christ. Souvent, il est présenté et ordonné en termes qui paraissent autoritaires, parce que l’unique manière de sauver les humains consiste à les séparer des choses dont la conservation démoraliserait tout l’être. » - Ellen G. White, Jésus-Christ, p.518.

Lors d’une autre rencontre, les saducéens avaient interrogé le Christ à propos de la résurrection, et Jésus les avait stupéfiés et réduits au silence avec sa réponse. Alors les pharisiens se sont rassemblés, prêts à faire une ultime tentative pour amener le Sauveur à dire quelque chose qu’ils pourraient interpréter comme s’opposant à la loi, ils ont choisi un docteur de la loi pour demander à Jésus quel était le commandement le plus important (Mt 22.35-40).

La question du docteur de la loi venait probablement de la tentative des rabbins de classer tous les commandements par ordre d’importance. Si deux commandements semblaient en conflit, celui que l’on considérait comme plus important prenait le dessus et l’on était libre de transgresser celui qui était moins important. Les pharisiens exaltaient particulièrement les quatre premiers préceptes du Décalogue, les considérant comme plus importants que les six derniers et, par conséquent, en matière de religion pratique, ils étaient complètement à côté.

Jésus a répondu d’une manière magistrale : d’abord, et c’est le plus important, il doit y avoir de l’amour dans le cœur avant que quiconque puisse commencer à observer la loi de Dieu. L’obéissance sans amour est impossible et sans valeur. Cependant, là où il y a un veritable amour pour Dieu, la personne met sa vie en harmonie avec la volonté de Dieu telle qu’elle s’exprime dans la totalité de ses Dix Commandements. C’est pourquoi Jésus a dit plus tard: « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements » (Jn 14.15).