DIMANCHE 31 août, 2014

10_ LA LOI DE DIEU


Jésus n’a pas changé la loi

 


Qu’enseigne Matthieu 5.17-19 sur l’attitude de Jésus devant la loi?

Bien que le mot loi soit souvent employé pour faire référence aux cinq premiers livres de la Bible (le Pentateuque, ou Torah), dans ce cas le contexte semble indiquer qu’il fait référence principalement aux Dix Commandements. Quand ii dit qu’il n’est pas venu « détruire » la loi, Jésus dit littéralement : je ne suis pas venu invalider ou abolir les Dix Commandements. Sa déclaration est très claire et servait probablement à montrer que ce sont les chefs religieux, et non lui, qui avaient détruit la loi, réduisant son effet par leurs traditions (voir Mt 15.3, 6). En revanche, en la remplissant d’une signification plus profonde, le Christ était venu « accomplir la loi », nous donnant ainsi un exemple de ce à quoi ressemble la parfaite obéissance à la volonté de Dieu. (Voir Rm 8.3, 4.)

Lisez Actes 7.38.

Qui était l’Ange qui a parlé à Moïse et lui a donné la loi au mont Sinaï? (Voir Es 63.9, 1 Co 10.4.) Pourquoi est-ce important?

« Non seulement Jésus-Christ a été le conducteur des Hébreux à travers le désert [...], mais c’est lui qui donna la loi à ce peuple. C’est Jésus-Christ qui, du Sinaï enflammé, prononça les dix préceptes de la loi de son Père, et c’est lui encore qui remit à Moise cette loi gravée sur les tables de pierre. » - Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 343.

Le fait que le Christ lui-même ait donné la loi à Moïse au mont Sinaï nous incite à la prendre encore davantage au sérieux. De même, si le Législateur lui-même l’a expliquée à travers ses enseignements tels que nous les trouvons dans les évangiles, nous ferions bien d’obéir à cette loi. On aurait du mal à trouver dans la vie et les enseignements de Jésus quoi que ce soit qui sous-entendrait que les Dix Commandements ne concernent pas les chrétiens. Ses paroles et son exemple nous enseignent le contraire.

Bien que nous sachions que la loi nous engage toujours, nous savons également qu’elle ne sauve pas, qu’elle ne peut pas nous sauver. (Voir Ga 3.21.) Comment alors comprenons-nous le lien entre loi et grâce?