Un siècle avant Jésus-Christ, le poète romain Lucrèce a écrit un poème célèbre que l’on n’a retrouvé qu’au Moyen-âge et qui s’intitulait « De la nature des choses. » Bien que souvent accusé d’être athée, Lucrèce ne niait pas l’existence des dieux dans son poème. Il disait simplement que du fait qu’ils étaient des dieux, ils ne s’intéressaient absolument pas aux affaires humaines.

Au contraire, la Bible dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et qu’il s’intéresse ardemment à ce qui se passe ici-bas. Nous avons deux manifestations de son intérêt passionné pour l’humanité : sa loi (qui est là pour guider notre manière de vivre) et sa grâce (son moyen de nous sauver même si l’on a enfreint cette loi). Quoique souvent considérées comme opposées l’une à l’autre, la loi et la grâce sont liées de manière incontournable. Leurs modes d’intervention sont peut-être différents, mais ensemble elles révèlent que la justice doit triompher du péché. Les manifestations de la loi de Dieu et de sa grâce nous donnent des preuves puissantes de son amour pour l’humanité et de son désir de nous sauver pour nous amener dans son royaume éternel.

Etudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 31 mai.