Texte de référence: Rm
1.16, 17.
Quelque « bonne » que soit notre vie, nul ne
peut échapper aux constants rappels de l’existence
du péché. Inévitablement, le bonheur
est interrompu par la maladie, la mort, les désastres.
A un niveau personnel, les sentiments de sécurité
spirituelle sont souvent remis en cause par les souvenirs
de péchés passes et, pire encore, par le désir
irrépressible de pécher de nouveau.
Comment Romains
6.23, 7. 24, et Ephésiens 2.1 décrivent-ils
l’impact du péché ?
Quelqu’un qui vit dans le péché, dans
l’impiété, est simplement un cadavre
ambulant qui attend le jour de son dernier souffle. Quand
Paul évalue la condition humaine, il pousse ce cri
de désespoir: « Qui me délivrera
de ce corps de mort? » (Rm 7.24). C’est
un cri qui demande à être libéré
de l’iniquité. Paul comprend rapidement que
la délivrance vient grâce à Jésus
(Rm 7.25).
C’est cela l’évangile. La bonne nouvelle,
c’est que nous qui sommes piégés dans
des corps d’iniquité, pouvons être recouverts
par la justice du Christ. L’évangile est la
garantie que nous pouvons échapper à la condamnation
de la loi, car nous possédons désormais la
justice que la loi encourage (Rm
8.1).
Quand Paul écrivit aux chrétiens de Rome,
l’histoire de la mort de Jésus circulait toujours
dans l’empire. Ceux qui l’avaient entendue étaient
bien conscients du fait que la manière dont il était
mort était scandaleuse. Les gens qui avaient eu des
proches exécutés sur une croix étaient
souvent livrés à une vie d’opprobre.
Cependant, Paul et d’innombrables autres chrétiens
ont compris que la mort « honteuse » du Christ
était en fait l’événement le plus
puissant de l’histoire de l’humanité. C’est
pourquoi Paul déclare : « Je n’ai
pas honte de l’évangile, car c’est la puissance
de Dieu pour sauver tous ceux qui croient »
(Rm 1. 16, traduction libre de l’auteur). Et le cœur
de cet évangile, il y a cette grande promesse qu’à
la fin, la mort n’aura pas le dernier mot, et que ceux
qui seront sauvés par Jésus vivront pour toujours
sur une nouvelle terre.
Beaucoup de gens croient que la vie n’a pas de
sens car elle se termine toujours par la mort. Ainsi, rien
de ce que nous faisons n’a d’importance finalement.
Difficile de discuter face à pareille logique, n’est-ce
pas ? Si tout ce que nous avons déjà fait
et chaque personne que nous avons influencée tombent
dans l’oubli tout jamais, quel peut être le sens
de la vie?