Mercredi 30 avril, 2014
5_ LE CHRIST ET LE SABBAT

 

Un temps de guérison



Texte de référence: Luc 13.16.

Quand Dieu a créé le monde, il a déclaré que tout était « très bon » (Gn 1.31), sans doute parfait, dans tous les sens du terme. Pourtant, avec l’avènement du péché, la création a été corrompue par le mal, un impact que l’on peut constater partout. Les humains, bien que créés à l’image de Dieu, sont devenus sujets à la maladie, à la dégradation, et à la mort. On dit souvent que la mort fait partie de la vie. Pourtant, la mort est la négation de la vie, et non une partie de la vie. La mort n’a jamais été censée faire partie des choses par lesquelles nous devions passer.

Etant donné le plan initial de Dieu pour l’humanité, il n’est pas surprenant que quelques-uns des miracles de guérison les plus extraordinaires de Jésus aient eu lieu le sabbat.

Relisez les histoires de guérison le jour du sabbat dans Marc 3.1-6, Luc 13.10-17, Jean 5.1-9, 9.1-14. Quelles leçons ces miracles enseignent-ils sur le but véritable du sabbat?

Chacun des miracles de guérison ayant eu lieu un sabbat est extraordinaire et sert à démontrer le sens véritable du sabbat. Avant que Jésus ne guérisse l’homme à la main paralysée (Marc 3.1-6), il a posé cette question rhétorique: « Qu’est-ce qui est permis, un jour de sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver ou de tuer? » (Marc 3.4). Si quelqu’un a l’opportunité de soulager la douleur de quelqu’un d’autre durant ce jour de libération, pourquoi ne devrait-il pas le faire ? En fait, le miracle avec la femme courbée démontre puissamment l’objectif de libération du sabbat (Luc 13.10-17). Quand il a essuyé des critiques pour cette guérison, Jésus a demandé : « Et cette femme, qui est une file d’Abraham et que le Satan tenait liée depuis dix-huit ans, il n’aurait pas fallu la détacher de ce lien le jour du sabbat? » (Luc 13.16).

Ce thème de la libération est également présent dans les récits de la guérison de l’homme à la piscine de Bethesda qui était malade depuis trente-huit ans (Jean 5.1-9), et de l’homme né aveugle (Jean 9.1-14). Les Pharisiens accusaient Jésus de transgresser le sabbat avec ses miracles de guérison, mais en guise de réponse, il leur a rappelé : « Mon père est à l’œuvre jusqu’à présent, et moi aussi je suis à l’œuvre » (Jean 5.17). Si Dieu n’avait pas autorisé la guérison, elle n’aurait pas eu lieu. Quand il s’agit de soulager la misère humaine, Dieu ne se repose pas.

Que devrions-nous apprendre des erreurs de ces dirigeants religieux sur la manière dont nos idées préconçues peuvent nous rendre aveugles au point de ne pas voir les plus évidentes vérités?