Texte de référence: Luc
13.16.
Quand Dieu a créé le monde, il a déclaré
que tout était « très bon »
(Gn 1.31), sans doute parfait, dans tous les sens du terme.
Pourtant, avec lavènement du péché,
la création a été corrompue par le
mal, un impact que lon peut constater partout. Les
humains, bien que créés à limage
de Dieu, sont devenus sujets à la maladie, à
la dégradation, et à la mort. On dit souvent
que la mort fait partie de la vie. Pourtant, la mort est
la négation de la vie, et non une partie de la vie.
La mort na jamais été censée
faire partie des choses par lesquelles nous devions passer.
Etant donné le plan initial de Dieu pour lhumanité,
il nest pas surprenant que quelques-uns des miracles
de guérison les plus extraordinaires de Jésus
aient eu lieu le sabbat.
Relisez les histoires de guérison le jour du
sabbat dans Marc
3.1-6, Luc 13.10-17, Jean 5.1-9, 9.1-14. Quelles
leçons ces miracles enseignent-ils sur le but véritable
du sabbat?
Chacun des miracles de guérison ayant eu lieu un
sabbat est extraordinaire et sert à démontrer
le sens véritable du sabbat. Avant que Jésus
ne guérisse lhomme à la main paralysée
(Marc
3.1-6), il a posé cette question rhétorique:
« Quest-ce qui est permis, un jour de
sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de
sauver ou de tuer? » (Marc 3.4). Si quelquun
a lopportunité de soulager la douleur de quelquun
dautre durant ce jour de libération, pourquoi
ne devrait-il pas le faire ? En fait, le miracle avec la
femme courbée démontre puissamment lobjectif
de libération du sabbat (Luc
13.10-17). Quand il a essuyé des critiques pour
cette guérison, Jésus a demandé : «
Et cette femme, qui est une file dAbraham et
que le Satan tenait liée depuis dix-huit ans, il
naurait pas fallu la détacher de ce lien le
jour du sabbat? » (Luc 13.16).
Ce thème de la libération est également
présent dans les récits de la guérison
de lhomme à la piscine de Bethesda qui était
malade depuis trente-huit ans (Jean
5.1-9), et de lhomme né aveugle (Jean
9.1-14). Les Pharisiens accusaient Jésus de transgresser
le sabbat avec ses miracles de guérison, mais en
guise de réponse, il leur a rappelé : «
Mon père est à luvre jusquà
présent, et moi aussi je suis à luvre
» (Jean 5.17). Si Dieu navait pas autorisé
la guérison, elle naurait pas eu lieu. Quand
il sagit de soulager la misère humaine, Dieu
ne se repose pas.
Que devrions-nous apprendre des erreurs de ces dirigeants
religieux sur la manière dont nos idées préconçues
peuvent nous rendre aveugles au point de ne pas voir les
plus évidentes vérités?