MARDI 28 janvier
5_ FAIRE DES DISCIPLES EN SOIGNANT LES MALADES


Guérir l’esprit et le corps


Jésus faisait des disciples en guérissant physiquement et en restaurant psychiquement. Il arrivait souvent que ses patients souffraient à la fois de maladies psychiques et physiques. La guérison physique n’était jamais un objectif en soi. Faire des disciples, tel était son but suprême. Ses guérisons offraient vingt, cinquante ou peut-être soixante-quinze années de plus. Devenir disciple permettait d’obtenir une vie éternelle avec le Christ.

Dans Lc 8.26-39, l’homme de la région des Géraséniens qui avait été possédé par des démons a supplié Jésus de lui accorder de l’accompagner. Mais le Christ lui a recommandé d’évangéliser sa famille et les habitants de sa ville. Après avoir été délivré de façon aussi miraculeuse, cet homme rendrait de Jésus un puissant témoignage.

Examinez Mt 6.19-34; 1 P 5.7; 2 Co 4.7-10; Ph 4.4-9; 1 Jn 3.20-22.

Expliquez pourquoi les principes enseignés dans ces versets sont à même de soulager l’anxiété, la culpabilité et la honte à l’origine de nombreuses maladies mentales.

La maladie physique est parfois provoquée par une cause psychique. Le lien entre l’esprit et le corps est reconnu par la science médicale. L’anxiété prédispose aux problèmes d’estomac. L’inquiétude provoque des insomnies. Des colères incontrôlables risquent d’entrainer une maladie cardiaque. Lorsqu’on enseigne des principes de santé mentale, il faut souligner l’importance de la confiance en Dieu, qui incite naturellement à un engagement spirituel personnel et à assumer pleinement un rôle de disciple.

« Chaque jour nous apporte ses épreuves, ses soucis et ses perplexités. Et combien nous sommes enclins, quand nous rencontrons nos amis, à les entretenir de nos difficultés et de nos épreuves! Nous nous créons tant de soucis, nous exprimons tant de sujets de crainte, nous portons un tel poids d’anxiété que ceux qui nous entendent pourraient supposer que nous n’avons pas un Sauveur aimant et compatissant, prêt à entendre nos requêtes et à nous secourir au moment du besoin ». — Ellen WHITE, Le meilleur chemin, « La joie dans le Seigneur », p.106.

Si marcher avec le Seigneur ne garantit pas une bonne santé, il est certain que la paix de l’esprit que communique le fait de le connaitre peut avoir sur nous un impact positif, même physiquement. Comment, concrètement, suivre les principes enseignés dans la leçon d’aujourd’hui et les appliquer dans notre vie personnelle, notamment si nous avons un tempérament inquiet?