LUNDI 18 novembre, 2013

8_ Le Christ, notre prêtre


Avocat et intercesseur


Lisez Rm 8.31-34. Quelles grandes espérances et promesse nous sont offertes ici?

L’arrière-plan de Rm 8.31-34 est une scène de tribunal où nous-mêmes passons en jugement. Des questions sont posées: Qui est contre nous? Qui porte une accusation à notre encontre? Qui nous condamne? Voilà une situation qui pourrait donner froid dans le dos. En effet, ne sommes-nous pas conscients de notre condition humaine imparfaite et pécheresse?

Pourtant, nous n’avons rien à craindre. La promesse selon laquelle rien ni personne ne peut nous séparer de l’amour de Dieu se fonde sur plusieurs points: « Dieu est pour nous » (8.31), il a livré son Fils pour nous (8.32), il nous donne tout gratuitement (8.32) et nous justifie (8.33,). Jésus Christ est de notre côté. Il représente la réponse à toute peur d’être condamné, car il est mort et ressuscité. Il intercède maintenant sans relâche en notre faveur dans le sanctuaire céleste à la droite de Dieu (8.34).

Puisqu’il est allé jusqu’à mourir pour nous, nous devrions être confiants en son amour. L'assurance mentionné dans Rm 8.31-39 est révélatrice du Dieu en lequel nous croyons. Lorsque nous réalisons à quel point Dieu nous aime, rien ne peut contrecarrer ses plans à notre égard (8.35- 39), alors le tribunal divin devient source de joie et de jubilation.

Cette vérité devient encore plus évidente dans 1 Jn 2.1, 2. Le mot grec parakletos désigne un assistant légal ou un avocat, quelqu’un qui joue le rôle « d’intercesseur » pour quelqu’un d’autre. Jésus est notre avocat, et il assure notre défense, car sinon nous n’aurions aucune espérance.

Notre avocat est juste, ce qui nous donne l’assurance que le Père écoutera l’intercession du Christ, car il ne fait rien que son Père plein de justice rejetterait. Le Christ intercède pour les pécheurs en se présentant — sans péché — comme le juste se tenant à notre place.

Comment mieux expérimenter cette merveilleuse vérité selon laquelle rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu? Comment nous appuyer sur cette certitude pour vivre différemment, comme Dieu le voudrait?