Comme
nous l'avons vu, l'un des objectifs essentiels du rituel
du sanctuaire terrestre consistait à révéler
— en symboles, types et mini-prophéties —
la mort et le ministère sacerdotal de Jésus.
Le péché est quelque chose de trop grave pour
être simplement résolu par la mort d’animaux
(aussi tristes et malheureuses que soient ces morts). Tout
ce sang répandu devait faire porter le regard vers
le seul remède au péché. La mort de
Jésus lui-même. Le fait qu’il ait fallu
sa mort, la mort de celui qui était l'égal
de Dieu (Ph
2.6), pour expier le péché témoigne
de sa gratitude.
Lisez
He
10.1-14. Comment est souligné dans ce passage
le contraste entre les fonctions et l’œuvre des
rituels du sanctuaire terrestre et la mort et le ministère
sacerdotal de Jésus?
De
nombreuses vérités fondamentales émanent
de ce passage. Voici l’une d'elles: la mort de tous
ces animaux ne suffisait pas à remédier au
problème du péché. « Car il
est impossible que du sang de taureaux et de boucs ôte
les péchés. » (He
10.4). Ces morts annonçaient seulement le remède,
elles ne représentaient pas le remède lui-même.
Le remède, c’était Jésus, sa mort,
puis son ministère en notre faveur dans le sanctuaire
céleste.
Notez
un autre point fondamental de ce passage: la mort du Christ
a suffi. Alors que les sacrifices d’animaux devaient
être constamment répétés, jour
après jour, année après année,
le sacrifice unique de Jésus a suffi (mais considérez
cependant qui s’est sacrifié!) pour couvrir
les péchés de l'humanité entière.
Dieu a puissamment révélé cette vérité
essentielle quand le voile intérieur du sanctuaire
terrestre s’est déchiré de façon
surnaturelle après la mort de Jésus (Mt
27.51).
Observez
le monde autour de vous, voyez les ravages qu’entraine
le péché: la souffrance, le chagrin, la peur,
le désespoir. Comment parvenir, jour après
jour et à chaque instant, à nous appuyer sur
Jésus, unique remède au problème du
péché dans notre vie?