MARDI 24 décembre, 2013
13_ Des exhortations tirées du sanctuaire

La foi, source d’assurance



Relisez He 10,19-25, Un thème revient sans cesse, celui de notre « assurance ». Le mot grec pour « assurance » (He 10.19) se réfère à la hardiesse, au courage et à l’absence de peur qui définissent, dans le Nouveau Testament, la relation nouvelle avec Dieu.

A l’origine, Ce mot évoquait une liberté de parole, ce qui, dans ce contexte, pourrait signifier qu’il est possible d’approcher Dieu librement dans la prière. Une telle ouverture, dans notre relation avec Dieu, entraîne une joyeuse assurance. Avoir au ciel un grand prêtre grâce auquel il est possible d’accéder à la présence de Dieu est la raison et l’objet de notre assurance. Il s’agit d’un accès illimité, que rien ne peut entraver sauf nous-mêmes et nos mauvais choix. Nous sommes invités à entrer dans le sanctuaire céleste.

D’où nous vient une telle assurance? Non pas de nous-mêmes, mais du fait de reconnaître que le sang de Jésus nous a obtenu l’accès à la présence divine.

D’autres textes de l’épître aux Hébreux parlent d’assurance et d’espérance: He 3.6, 14; 4.16; 6.11; 11.1. Que décrivent ces textes?

Il s’agit d'une assurance et d’une espérance qui ne s’appuient pas sur le moi, mais sur le Christ. Elles ne dépendent pas de la personne que nous sommes, mais de notre médiateur. Il est intéressant de noter que le croyant a une « pleine espérance » (He 6.11; 10.22). À l’évidence, le nouvel accès désormais ouvert pour toujours par la mort de Jésus entraîne infailliblement une pleine assurance et rien de moins.

Il existe deux façons d’obtenir une telle assurance et de la préserver: l’une par la foi elle-même (Ep 3.12), l’autre par un service chrétien fidèle envers autrui (1 Tm 3.13). Ces aspects sont tous les deux nécessaires et essentiels. D’après l’épître aux Hébreux, l’assurance fondée sur la foi et l’exhortation à vivre en chrétien vont de pair. La vie chrétienne n’est jamais dissociée de la foi en Christ.

Quels éléments de notre vie remettent en cause notre confiance en Dieu ou la pleine assurance de sa bonne volonté à notre égard? Comment nous protéger de ce danger spirituel?