Lisez
Ap
14.7. De quel jugement ce verset parle-t-il?
Le
jugement dont il est question ici débute avant le
retour du Christ, décrit dans Ap
14.14-20. Il s’agit donc de la même instruction
du jugement que dans Dn
7. D'après
Dn 8.14, elle a débuté en 1844, ce qui
coïncide avec le message des trois anges exhortant
les hommes à adorer Dieu et à se détourner
de la bête et de son image qui s’est manifestée
seulement après les quarante-deux mois prophétiques,
ou les mille deux cent soixante jours (il s’agit de
la même période), qui s’est terminée
en 1798 ap. J.-C. (Ap
13.3-5,12-14).
Tandis
que résonne le dernier appel d’Ap
14.6-12, la porte de la miséricorde est encore
ouverte, les hommes étant exhortés à
se détourner de Babylone et à adorer le vrai
Dieu.
Quelle
est la portée du jugement divine Ap
11.17, 18?
Dieu
réagit à la colère des nations en révélant
sa puissance. Cette colère, décrite dans Ap
.13, est inspirée par Satan (Ap
12.17). Pour les croyants opprimés, dont la supplique
perpétuelle en appelle au jugement divin (Ap
6.10), il semble ne jamais devoir arriver. Il a pourtant
commencé à l'époque prophétisée,
et le jour eschatologique des expiations se déroule
en harmonie avec les plans divins.
On
trouve, dans Ap
11.17, 18, une courte description du jugement divin.
Il commence au ciel, puis se poursuit sur terre, lorsque
Dieu détruit les puissances mauvaises qui ont corrompu
l’humanité (Ap
19.2). Dieu a conçu sa colère dans le
sanctuaire céleste et il la déverse à
travers les sept fléaux (Ap
15 à 18).
Au
retour de Jésus, Dieu récompensera aussi son
peuple fidèle (Ap
22. 12). Puis il jugera les morts et supprimera le mal
(Ap
20.11-15). Quand tout sera fini, le caractère
de Dieu se trouvera justifié aux yeux de l’univers
tout entier. Tous verront qu’il est juste dans toutes
ses voies. Notre défi actuel consiste à nous
attacher à lui de tout notre cœur, de toute
notre âme et de tout notre esprit, avec la certitude
de la réalisation de toutes ces choses selon l’agenda
divin.