DIMANCHE 8 décembre, 2013

11_ Notre message prophétique

 

Des temps de déception

 


Lisez Ap 10 Quel est le message de l’ange avec le petit livre. Que signifie « prophétiser de nouveau »? (Ap 10.11, COL)

Le portrait de l’ange rappelle la description du Christ (Ap 1.13.16) et de l’ « homme vêtu de lin » à l’apparence divine dans les dernières visions de Daniel (Dn 10.5, 6; 12.5-7), ce qui suggère qu’ils sont identiques. Dans Dn 12.6, 7, ce personnage fait un serment, « par celui qui est vivant pour toujours », en donnant la prophétie d’« un temps, des temps et la moitié d’un temps » (ou mille deux cent soixante ans). C’est là une répétition de la prophétie capitale donnée dans Dn 7.25, où l’on voit que le peuple de Dieu aurait à affronter une terrible persécution, autre vérité également rappelée dans Dn 12.7.

Le livre de Daniel devait être scellé jusqu’à la fin des temps. II serait alors ouvert et « une multitude » gagnerait en connaissance (Dn 12.4-9). Quand la période prophétique des mille deux cent soixante ans se terminerait, le temps viendrait d’ouvrir le petit livre pour que la connaissance augmente, ce qui se trouve symbolisé par le « petit livre ouvert » dans la main de l’ange d’Ap 10. C’est à partir de cette époque que les prophéties de Daniel seraient mieux comprises.

Au même moment, Ap. 10 nous révèle que cette expérience ne serait pas agréable. Jean a avalé le livre comme on le lui demandait. Il lui a paru doux dans sa bouche, mais amer dans son estomac. Jean représente symboliquement le peuple qui a fait sien le message du livre de Daniel. Les adventistes pensent que cette prophétie a été accomplie par le mouvement millérite, qui s’est formé pendant la première moitié du XIXe siècle alors que naissait un intérêt universel pour les événements des derniers temps. Cette prophétie annonce également la déception de ceux qui ont compris que la prophétie des deux mille trois cents jours se terminerait à leur époque, mais pas comme ils le croyaient. La fin des « deux mille trois cents soirs et matins » ne signalait pas le retour du Christ, mais plutôt le début de la grande scène du jugement de Dn 7.

Aussitôt après avoir fait cette expérience amère, Jean a été encouragé à prophétiser « de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois. » (Ap 10.11, COL). C’est ce que font les adventistes en prêchant « la bonne nouvelle éternelle » au monde.

La déception n’est pas un sentiment étranger aux chrétiens, notamment lorsqu’ils interprètent faussement le sens des événements. Il est certain que les disciples, entre la mort du maitre et sa résurrection, ont été déçus. C’est aussi l’expérience vécue par les partisans de Miller en 1844. Comment faire face aux déceptions sans perdre la foi ? A quelles promesses bibliques nous accrocher pendant des périodes de déception ?