Lisez
Ap
10 Quel est le message de lange avec le petit
livre. Que signifie « prophétiser de nouveau
»? (Ap 10.11, COL)
Le
portrait de lange rappelle la description du Christ
(Ap
1.13.16) et de l « homme vêtu de
lin » à lapparence divine dans les
dernières visions de Daniel (Dn
10.5, 6; 12.5-7), ce qui suggère quils
sont identiques. Dans Dn
12.6, 7, ce personnage fait un serment, « par
celui qui est vivant pour toujours », en donnant la
prophétie d« un temps, des temps et
la moitié dun temps » (ou mille deux
cent soixante ans). Cest là une répétition
de la prophétie capitale donnée dans Dn
7.25, où lon voit que le peuple de Dieu
aurait à affronter une terrible persécution,
autre vérité également rappelée
dans Dn
12.7.
Le
livre de Daniel devait être scellé jusquà
la fin des temps. II serait alors ouvert et « une
multitude » gagnerait en connaissance (Dn
12.4-9). Quand la période prophétique
des mille deux cent soixante ans se terminerait, le temps
viendrait douvrir le petit livre pour que la connaissance
augmente, ce qui se trouve symbolisé par le «
petit livre ouvert » dans la main de lange
dAp
10. Cest à partir de cette époque
que les prophéties de Daniel seraient mieux comprises.
Au
même moment, Ap.
10 nous révèle que cette expérience
ne serait pas agréable. Jean a avalé le livre
comme on le lui demandait. Il lui a paru doux dans sa bouche,
mais amer dans son estomac. Jean représente symboliquement
le peuple qui a fait sien le message du livre de Daniel.
Les adventistes pensent que cette prophétie a été
accomplie par le mouvement millérite, qui sest
formé pendant la première moitié du
XIXe siècle alors que naissait un intérêt
universel pour les événements des derniers
temps. Cette prophétie annonce également la
déception de ceux qui ont compris que la prophétie
des deux mille trois cents jours se terminerait à
leur époque, mais pas comme ils le croyaient. La
fin des « deux mille trois cents soirs et matins
» ne signalait pas le retour du Christ, mais plutôt
le début de la grande scène du jugement de
Dn
7.
Aussitôt
après avoir fait cette expérience amère,
Jean a été encouragé à prophétiser
« de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations,
de langues et de rois. » (Ap 10.11, COL). Cest
ce que font les adventistes en prêchant « la
bonne nouvelle éternelle » au monde.
La
déception nest pas un sentiment étranger
aux chrétiens, notamment lorsquils interprètent
faussement le sens des événements. Il est
certain que les disciples, entre la mort du maitre et sa
résurrection, ont été déçus.
Cest aussi lexpérience vécue par
les partisans de Miller en 1844. Comment faire face aux
déceptions sans perdre la foi ? A quelles promesses
bibliques nous accrocher pendant des périodes de
déception ?