LUNDI 20 août, 2013

9_ Le désir de réforme, conséquence du réveil

L’appel à se reformer adressé par Paul à Corinthe


Dans sa lettre aux Corinthiens, Paul exprimait ses préoccupations au sujet de leur condition spirituelle. De nombreux membres s’étaient éloignés de l’idéal de Dieu. La situation était sérieuse, car elle impliquait notamment une immoralité sexuelle que, selon Paul (1 Co 5.1), on ne trouvait même pas chez les païens. Toutes sortes de problèmes avaient surgi et Paul devait les traiter. Vu le contexte, il n’était pas difficile de comprendre les raisons d’un réel besoin de réveil et de réforme dans l’Église de Corinthe.

Quel conseil Paul a-t-il donné aux Corinthiens à propos de leur vie spirituelle? Quelle est l’idée directrice des textes suivants? 1 Co 6.19, 20; 9.24-27; 13.13; 15.1, 2, 27,28.

L’apôtre Paul exhortait les Corinthiens à s’accrocher fermement à leur foi afin que le premier objectif de leur vie soft la gloire de Dieu. Il les assurait de son amour et leur rappelait que la puissance de Dieu était plus grande que n’importe laquelle des tentations qu’ils devaient affronter. (1 Co 10.13).

Comment l’Église de Corinthe a-t-elle réagi au conseil de Paul 2 Co 7. 8-12.

Paul fut comblé par sa réaction. Même si certaines choses l’inquiétaient encore, il écrivait « Je me réjouis de pouvoir vous faire confiance en tout » (2 Co 7.16). Quel changement! Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul les traitait d’ « êtres charnels » (1 Co 3. 1). Dans sa seconde lettre, il exprimait une pleine et entière confiance dans leur expérience toute nouvelle en Dieu. Le Saint-Esprit avait spirituellement renouvelé les Corinthiens. Ce réveil avait entraîné une réforme, changeant leurs habitudes, leur vie et leurs relations. Les Corinthiens avaient encore des défis spirituels à relever. Ils ne manquaient pas d’épreuves, mais leur foi chrétienne avait progressé de façon significative. Réveil et réforme ne représentent pas une panacée pour résoudre tous les problèmes spirituels, mais ils font partie du voyage de la foi.