JEUDI 19 septembre, 2013

12_ Se réformer : guérir les relations brisées

De la rancœur à la restauration


Lisez Mt 18.15-17. Quelles sont les trois étapes indiquées par Jésus pour nous encourager à résoudre le conflit qui surgit lorsqu’un autre membre d’Eglise nous a offensé? Comment appliquer ce conseil dans nos situations actuelles?

Lorsqu’il donne ses conseils dans Mt 18, le désir de Jésus est de restreindre le conflit à un aussi petit groupe que possible. Il souhaite que les deux personnes impliquées résolvent le problème elles-mêmes. C’est pourquoi Jésus déclare si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le seul à seul (Mt 18.15). Lorsque le nombre de personnes concernées dans une querelle entre deux individus augmente, le conflit dégénère. Les gens prennent parti et deux camps se constituent. Mais quand les chrétiens cherchent à surmonter leur différend de façon privée, dans un esprit d’amour et de compréhension mutuelle, il se crée un climat favorable à la réconciliation. Le Saint-Esprit a la possibilité de les soutenir alors qu’ils s’efforcent de résoudre le problème.

Il arrive que les tentatives personnelles en vue de la résolution du conflit soient inefficaces. Dans ce cas, Jésus nous invite à faire appel à une ou deux personnes. Cette deuxième étape, dans le déroulement d’une réconciliation, doit toujours être précédée de la première. Le but est de rapprocher les deux parties et non pas de les éloigner encore plus l’une de l’autre. Ceux qui accompagnent la personne offensée ne sont pas là pour donner leur point de vue ni pour blâmer l’autre partie. Ils viennent dans un esprit d’amour et de compassion, pour conseiller et prier afin de permettre le rapprochement des deux membres brouillés.

Il arrive que toutes les tentatives pour résoudre le conflit échouent. Dans ce cas, Jésus nous conseille de présenter le problème à l’Église. Il ne veut certainement pas dire qu’il faut interrompre le culte du sabbat matin pour résoudre un conflit personnel. Le comité d’Église est le cadre approprié à la présentation du différend si les deux premières étapes n’ont pas permis la réconciliation des deux parties. Là encore, l’objectif du Christ est la réconciliation. Il ne s’agit pas de blâmer l’un et d’innocenter l’autre.

« N’acceptez pas que le ressentiment tourne en malveillance. Ne laissez pas la blessure bouillonner et exploser en paroles empoisonnées, de sorte que ceux qui entendent soient touchés. Ne laissez pas des pensées amères vous envahir et envahir votre offenseur. Allez trouver votre frère et, avec humilité et sincérité, abordez le problème avec lui. » — Ellen WHITE, Gospel Workers, p. 499.