Paul
et Barnabas témoignaient ensemble pour Jésus.
Ils se sont pourtant disputés (Ac
15.36-39). Paul ne pouvait accorder sa confiance à
quelquun de peu audacieux comme Jean-Marc. Les risques
potentiels de la prédication de lEvangile avaient,
à un moment donné, poussé Jean-Marc
à quitter Paul et Barnabas puis à rentrer
chez lui.
«
Cette désertion incita Paul à juger Marc
défavorablement et même sévèrement
pendant un certain temps. Barnabas, dautre part, était
enclin à lexcuser à cause de son inexpérience.
Il désirait que Marc ne quittât pas le ministère,
car il voyait en lui des talents qui lui permettraient dêtre
utile à la cause du Christ. » Ellen
WHITE, Conquérants pacifiques, Messagers de lEvangile,
p. 150.
Même
si tous ces hommes avaient répondu à lappel
de Dieu, les conflits entre eux devaient être résolus,
Lapôtre qui prêchait la grâce se
devait de la manifester au jeune prédicateur qui
lavait déçu. Lapôtre du
pardon devait pardonner. Jean-Marc a mûri sous la
direction encourageante de Barnabas et le cur de Paul
a apparemment été touché par cette
transformation.
En
quoi les lettres de Paul en prison à Timothée
et à lEglise de Colosses révèlent-elles
une relation restaurée avec Jean-Marc et une confiance
nouvelle en ce jeune prédicateur? Col
4.10, 11; 2 Tm 4.11.
Si
les informations sur la réconciliation de Paul et
de Jean Marc sont assez sommaires, le récit biblique
est clair. Jean Marc en devenu lun des compagnons
de confiance de Paul. Ce dernier a chaleureusement recommandé
Jean Marc quil considérait comme lun
de ses compagnons duvre (Col 4.11, Darby) à
lEglise de Colosses. Vers la fin de sa vie, il a fortement
encouragé Timothée à amener Jean Marc
à Rome avec lui, parce quil lui était
bien utile pour le ministère (2 Tm 4.11). Le ministère
de Paul a bénéficié de la présence
du jeune prédicateur, auquel, à lévidence,
lapôtre avait pardonné. La barrière
entre eux était tombée et ils ont pu travailler
ensemble en faveur de lEvangile.
Comment
apprendre à pardonner à ceux qui nous ont
blessés ou déçus? Pourquoi, cependant,
le pardon ninclut-il pas toujours la restauration
complète de la relation? Pourquoi nest-ce pas
toujours nécessaire?