DIMANCHE 15 septembre, 2013

12_ Se réformer : guérir les relations brisées


De la relation brisée à l’amitié

 


Paul et Barnabas témoignaient ensemble pour Jésus. Ils se sont pourtant disputés (Ac 15.36-39). Paul ne pouvait accorder sa confiance à quelqu’un de peu audacieux comme Jean-Marc. Les risques potentiels de la prédication de l’Evangile avaient, à un moment donné, poussé Jean-Marc à quitter Paul et Barnabas puis à rentrer chez lui.

« Cette désertion incita Paul à juger Marc défavorablement et même sévèrement pendant un certain temps. Barnabas, d’autre part, était enclin à l’excuser à cause de son inexpérience. Il désirait que Marc ne quittât pas le ministère, car il voyait en lui des talents qui lui permettraient d’être utile à la cause du Christ. » — Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, Messagers de l’Evangile, p. 150.

Même si tous ces hommes avaient répondu à l’appel de Dieu, les conflits entre eux devaient être résolus, L’apôtre qui prêchait la grâce se devait de la manifester au jeune prédicateur qui l’avait déçu. L’apôtre du pardon devait pardonner. Jean-Marc a mûri sous la direction encourageante de Barnabas et le cœur de Paul a apparemment été touché par cette transformation.

En quoi les lettres de Paul en prison à Timothée et à l’Eglise de Colosses révèlent-elles une relation restaurée avec Jean-Marc et une confiance nouvelle en ce jeune prédicateur? Col 4.10, 11; 2 Tm 4.11.

Si les informations sur la réconciliation de Paul et de Jean Marc sont assez sommaires, le récit biblique est clair. Jean Marc en devenu l’un des compagnons de confiance de Paul. Ce dernier a chaleureusement recommandé Jean Marc qu’il considérait comme l’un de ses compagnons d’œuvre (Col 4.11, Darby) à l’Eglise de Colosses. Vers la fin de sa vie, il a fortement encouragé Timothée à amener Jean Marc à Rome avec lui, parce qu’il lui était bien utile pour le ministère (2 Tm 4.11). Le ministère de Paul a bénéficié de la présence du jeune prédicateur, auquel, à l’évidence, l’apôtre avait pardonné. La barrière entre eux était tombée et ils ont pu travailler ensemble en faveur de l’Evangile.

Comment apprendre à pardonner à ceux qui nous ont blessés ou déçus? Pourquoi, cependant, le pardon n’inclut-il pas toujours la restauration complète de la relation? Pourquoi n’est-ce pas toujours nécessaire?