«
En ton sein, le SEIGNEUR, ton Dieu est un héros sauveur;
il fera de toi sa plus grande joie; il gardera le silence
dans son amour il t'apaisera de son amour, traduction libre
de la NIV anglaise; il poussera des cris d'amour à
ton sujet. » (So 3.17)
Dans
la dernière partie de son livre (So
3.9-20), Sophonie passe du thème de la colère
divine à celui de la restauration. Au-delà
du jugement, on retrouve le but suprême de Dieu. Quand
les nations auront été soumises, ensemble
elles invoqueront le nom du Seigneur et le serviront volontiers.
Les lèvres des peuples seront purifiées afin
que tous adorent et louent le Seigneur en le servant. Un
petit reste humble et fidèle survivra à Juda
et prendra la place des dirigeants orgueilleux.
Plus
important encore, Dieu habitera au milieu de son peuple
et redressera les torts du passé. Celui-ci ne vivra
plus dans la peur, parce que le Seigneur sera auprès
de son peuple, il fera sa demeure en son sein. Il sera leur
Libérateur et leur Sauveur. « Ils paîtront
en paix et se reposeront sans que nul ne les trouble.
» (So 3.13, La Bible du Semeur)
De
telles bénédictions incitent généralement
le peuple de Dieu à se réjouir de sa présence,
mais le prophète déclarait que Dieu se réjouirait
de leur présence. L'amour et la joie que lui donnera
son peuple seront si grands qu'il exultera de joie.
Comment
le prophète Ésaïe a-t-il décrit
la joie que donnait à Dieu son peuple racheté?
Es
62.5; 65.19.
Le
grand roi, le divin guerrier protégera et justifiera
son peuple. Il lui accordera tous les bienfaits de sa victoire,
ceux reçus pour nous à la croix. Il exaltera
les humbles et transformera le déshonneur, la souffrance
et l'isolement en honneurs, bénédictions et
en bénéfice de la présence personnelle
de Dieu. Les hommes boiteux et rejetés recevront
une attention particulière, thème au cœur
du message de Jésus-Christ.
Même
parmi ses terribles avertissements, le Seigneur offrait
une espérance à son peuple. Comment nous,
adventistes du septième jour, croyant en la promesse
du retour de Jésus, allons-nous apprendre, jour après
jour, à vivre avec cette espérance et la garder
solide, notamment en temps de crise, quand le monde n’offre
rien d’autre que le chagrin ?