Comme
le dit un proverbe chinois, le point le plus sombre de la
pièce se trouve juste en dessous de la bougie. On
pourrait appliquer ce proverbe à la condition morale
de Jérusalem à l'époque de Sophonie.
Le prophète venait de faire connaître les jugements
divins à l'encontre des nations voisines de Juda
(voir So
2) - le pays des Philistins à l'ouest, Moab et
Ammon à l'est, les Koushites au sud et l'Assyrie
à l'est. Cependant, il ne s'est pas arrêté
là. Il a entrepris d'exposer les péchés
de ceux qui vivaient dans la ville même de Dieu sur
terre, Jérusalem.
Lisez
So 3.1-5.
Qui est condamné ici et pourquoi? Comment le peuple
de Dieu, qui avait reçu une telle lumière,
une telle vérité, a-t-il fini par être
corrompu à ce point? Comment éviter d'en arriver
là?
La
capitale de Juda était le principal souci de Sophonie.
Il dressait un acte d'accusation contre ses dirigeants concernant
la dégradation morale de la ville. La corruption
était la conséquence directe de l'échec
de ses dirigeants à assumer les rôles et responsabilités
qui leur avaient été assignés. Cf Jr
18.18 ; Ez 22.23-30. Les « princes » de
la cour corrompue sont comparés à «
des lions rugissants » et les juges à «
des loups du soir ». Le sort du temple n’était
pas meilleur, car les prêtres n’enseignaient
pas la parole de Dieu ni les prophètes la vérité.
«
Pendant le règne de Josias, la parole de l’Éternel
parvint à Sophonie. Elle spécifiait nettement
quelles seraient les conséquences de l’apostasie
persistante, et attirait l’attention de la véritable
Eglise de Dieu sur le glorieux avenir qui l’attendait.
Les prophéties de Sophonie relatives au châtiment
qui allait s’abattre sur Juda s’appliquent avec
tout autant de puissance aux châtiments qui vont fondre
sur le monde pécheur au moment de la seconde venue
du Christ. » - Ellen WHITE, Prophètes
et rois, « Manassé et Josias », p.
299.
Regardez
autour de vous. Aussi attrayant qu’il soit, le monde
est condamné à être détruit à
la fin. Il n’est même pas nécessaire de
croire en la Bible pour comprendre qu’il risque d’être
détruit. Pourquoi le Seigneur est-il notre unique
espoir et comment parvenir à nous appuyer sur lui
de plus en plus au lieu de placer notre confiance dans les
vains plaisirs de ce monde ?