Le
message de Sophonie porte principalement sur « le
jour du SEIGNEUR » (So
1.7). Pour les prophètes bibliques, le jour du
Seigneur se référait à une période
donnée au cours de laquelle Dieu interviendrait dans
les affaires humaines à la fois pour sauver et pour
juger. La plupart des habitants de l'ancien Israël
pensaient que ce jour-là, le Seigneur sauverait et
exalterait Israël tandis que les nations ennemies seraient
détruites pour toujours. À la grande surprise
de son auditoire, le prophète déclarait que
le jour du Seigneur serait également un jour de ténèbres
pour les Israélites (voir So 1.1-5), parce que ceux-ci
avaient péché contre Dieu (So
1.17).
Comparez
So
1.14-18; Jl 2.1-11 et Am 5.18-20. Quelle image ces
textes pris ensemble donnent-ils du « jour du SEIGNEUR
» ?
Sophonie
comparait le jugement à venir à la destruction
progressive de toute vie aux jours du déluge (Gn
6 à 8). C'est dans l'ordre inverse de la création
originelle de Dieu que se propagerait la mort (So
1.2, 3) : l'humanité, puis les animaux terrestres,
les oiseaux du ciel et enfin les créatures de la
mer. Cf Gn
1.20-27.
Le
prophète avertissait les Israélites qu'ils
ne pourraient acheter leur salut (So
1.18). Ni leur argent, ni leur or ne les protégerait
de la colère du Seigneur. Les habitants de Jérusalem,
satisfaits d'eux-mêmes, proclamaient que Dieu ne leur
ferait « ni bien ni mal ». Ils ne s'attendaient
nullement à ce que le Seigneur fasse quoi que ce
soit à leur encontre (So
1.12). Mais les jugements divins montrent que Dieu agit
pour assurer un avenir à son peuple fidèle.
Sophonie
indiquait clairement que les jugements divins ne servaient
pas seulement à châtier, mais aussi à
redresser. Le Seigneur promet de protéger ceux qui
le recherchent (So
2.3). Le jour du Seigneur ne marquera pas seulement
la fin du monde, mais également le début du
gouvernement de Dieu, qui durera éternellement.
Lisez
So
1.18. Comment, aujourd’hui encore, le principe
exprime ici nous apparaît-il dans toute sa vérité
? Avons-nous affronte des situations pour lesquelles tout
l’argent du monde n’aurait pu nous sauver ? Lesquelles
?