La
réponse de Dieu à la question d'Habacuc (Ha
1.17), rapportée au chapitre 2, apparaît
sous la forme d'un chant où l'oppresseur orgueilleux
est raillé. Pas moins de cinq complaintes (Ha 2.6;
9,12, 15, 19) confirment que la condamnation de Babylone
est scellée. Le châtiment de l'ennemi sera
en conformité avec le principe: « il
pour il, dent pour dent ». Ce que les méchants
feront à leurs victimes, il leur sera également
fait la même chose à la fin. Ils récolteront
ce qu'ils auront semé, parce qu'on ne se moque pas
de Dieu, tout orgueilleux qu'on soit (Ga
6:7).
Contrairement
à l'oppresseur qui, à la fin, sera jugé
par Dieu, il est promis au juste d'avoir la vie éternelle
en Christ, quoi quil se passe dans leur vie terrestre.
Décrivant le petit reste fidèle du temps de
la fin, le livre de l'Apocalypse parle de « la persévérance
des saints » (Ap 14.12). En effet, les justes attendent
patiemment l'intervention de Dieu, même s'ils n'en
seront les témoins qu'au retour du Christ.
Lisez
He
11.1-13. En quoi ces versets sont-ils un soutien
pour nous qui sommes confrontés, dans un autre contexte,
avec les mêmes questions qu'Habacuc?
À
travers sa réponse finale à Habacuc, Dieu
affirmait la constante de sa présence. Croire en
la présence de Dieu, avoir confiance dans son jugement
en dépit des apparences contraires, tel est le message
du livre d'Habacuc, et celui de toute la révélation
biblique. Placer sa confiance dans le Seigneur et en son
caractère immuable, telle est la foi prophétique.
«
La foi qui fortifiait Habacuc, ainsi que tous les saints
et les justes de cette époque de profonde détresse,
est la même que celle qui soutient le peuple de Dieu
aujourd'hui. Aux heures les plus sombres, dans les circonstances
les plus décourageantes, le chrétien peut
fixer les regards sur celui qui est la source de toute lumière
et de toute puissance. Par la foi en Dieu, son espoir et
son courage seront renouvelés de jour en jour.
» Ellen WHITE, Prophètes et rois, «
Manassé et Josias », p. 297.