Dans
Ha
1.12-17, la réponse de Dieu à ses questions
rendait Habacuc perplexe: comment un Dieu juste pouvait-il
se servir des méchants pour punir des hommes exerçant
davantage la justice qu'eux? Au verset 17, la question d'Habacuc
avait trait à la justice divine.
Habacuc
était déconcerté, non seulement à
cause de la dégénérescence de ses compatriotes,
mais aussi parce que son pays allait être châtié
par une nation pire que la sienne. Le prophète était
tout à fait conscient des péchés de
Juda, mais, quoi qu'il en soit, son peuple, notamment les
justes qui en faisaient partie, n'étaient pas aussi
méchants que1es païens de Babylone.
Lisez
Ha
2.2-4. Quelle espérance est présentée
ici?
Ha
2.2-4 est l'un des passages les plus importants de la
Bible. Le
verset 4, notamment, exprime l'essence même de
l'Evangile. C'est un verset fondateur qui a vraisemblablement
déclenché la réforme protestante. Par
la foi en Jésus-Christ, nous recevons la justice
de Dieu [...] ; celle-ci nous est créditée,
elle devient nôtre. C'est ce qu'on appelle la justification
par la foi.
Le
verset 4 résume la façon d'accéder
au salut, aussi que l'enseignement biblique de la justification
par la foi. Comment les auteurs du Nouveau Testament se
sont-ils servis de ce verset?
Rm
1.17; Ga 3.11 ; He 10.38.
Au
milieu de toute cette tourmente et de ces questions sur
le mal, la justice et le salut, ce verset - Ha 2.4 - souligne
le contraste prononcé entre les fidèles et
les orgueilleux. Le comportement de chaque groupe en déterminera
le sort: les arrogants se perdront, tandis que les justes
vivront par la foi. Le terme hébreu original employé
pour foi ( 'enuma) est rendu par« fidélité
», « constance », « fiabilité
». Tandis que la personne qui vit par la foi n'est
pas sauvée par ses uvres, cependant, celles-ci
attestent qu'elle vit par la foi. Sa foi est révélée
par ses uvres et ainsi, la vie éternelle lui
est promise.