LUNDI 13 mai, 2013

7_ Le peuple élu de Dieu


« Ceux qui méditent l'injustice »

(Mi 2.1, Segond révisée à la Colombe)


Lisez Mi 2.1-11 ; 3. Quels péchés risquaient de provoquer le jugement de Dieu contre le peuple?

« L'accession d'Achaz au trône de Juda plaça Ésaïe et ses collaborateurs dans des difficultés plus grandes encore que celles qui s'éraient présentées jusqu'alors dans le royaume. Un grand nombre de ceux qui avaient résisté aux influences séductrices des pratiques idolâtres se laissaient maintenant gagner par le culte des divinités païennes. Les princes d'Israël étaient infidèles à leur mission, de faux prophètes s'élevaient, porteurs de messages destinés à égarer les esprits; il y eut même des prêtres qui se faisaient payer leur enseignement. Et cependant, les chefs de l'apostasie maintenaient encore les formes du vrai culte, et prétendaient faire partie du peuple de Dieu.

Michée, qui prophétisa pendant cette période troublée, déclare au sujet de ces gens-là: "Ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas." Ils se vantaient, en blasphémant, ces pécheurs, qui continuaient à bâtir "Sion avec le sang, et Jérusalem avec l'iniquité." (Michée 3.11.10) » - Ellen WHITE, Prophètes et rois, « Achaz » p. 245.

L'un des problèmes récurrents de la nation juive était l’illusion selon laquelle son statut spécial en tant que peuple de Dieu - sa connaissance du vrai Dieu en opposition avec la bêtise de l'idolâtrie païenne (voir Ps 115.4-9) - l'immunisait contre le châtiment divin. Or la terrible vérité, c'était que, précisément parce qu'elle jouissait d'un statut spécial aux yeux de Dieu, elle était d'autant plus coupable en ce qui concerne ses péchés. Bien souvent, comme dans le Deutéronome, le Seigneur l'a avertie que toutes les bénédictions, toute la protection et toute la prospérité qu'il lui accorderait dépendraient de son obéissance à ses commandements, comme on le voit dans cet avertissement: « Seulement, prends garde à toi et veille bien sur toi-même, tous les jours de ta vie, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont vues et qu'elles ne s'éloignent de ton cœur ; fais-les connaître à tes fils et aux fils de tes fils. » (Dt 4.9)

Quelles que soient nos illusions à cet égard, nous les adventistes du septième jour qui possédons tant de connaissance, ne risquons-nous pas de tomber dans le même travers ?