Lisez
Za
4. Quelle espérance est présentée
au peuple?
Dans
cette vision, Zacharie voyait un « porte-lampes »
alimenté par deux oliviers, en référence
aux chandeliers du lieu saint dans le tabernacle du désert
(Ex
25.31-40). Les sept lampes étaient placées
autour d'une vaste coupe servant de réservoir à
huile.
La coupe remplie d'huile symbolisait la plénitude
de la puissance de Dieu manifestée par l'Esprit.
Les sept lampes donnaient une lumière abondante,
symbole de la présence constante de Dieu dispersant
l'obscurité. Tout comme l'huile d'olive était
directement amenée des arbres jusqu'à la coupe
en haut du porte-lampes sans l'aide d'aucun agent humain,
la puissance issue de Dieu, suffisante et continue, n'a
elle non plus nul besoin d'intermédiaires humains.
La
vision donnée au prophète signifiait que le
temple de Jérusalem serait bientôt rebâti.
L'Esprit de Dieu, et pas seulement les efforts des hommes,
en garantissaient l'achèvement. Cet audacieux message
a été donné même si les obstacles
rencontrés par les bâtisseurs ressemblaient
à une « montagne » (Za
4.7).
Il
n'a pas été indiqué au prophète
qui représentait le porte-lampes, mais il est certain
que les deux oliviers symbolisaient les deux dirigeants
de Juda, Josué et Zorobabel. D'un point de vue humain,
la position de Zorobabel ne pouvait être comparée
à la puissance royale de ses ancêtres, David
et Salomon. Tous les efforts et toutes les ressources en
hommes mises à la disposition des constructeurs étaient
inappropriés. Cependant Dieu, par sa Parole, promettait
que ce n'était pas par la taille de son armée
qu'un roi était sauvé, ni par sa grande force
qu'un guerrier était délivré (Ps
33.16). Cette déclaration indiquait aux dirigeants
que c'était seulement lorsque le Saint-Esprit était
respecté dans ses directives que tous les détails
du service accompli glorifiait Dieu.
Dans
ce passage Prophétique, il est donné aux chrétiens
un principe majeur à ne pas oublier : Dieu nous appelle
parfois à mener à bien des tâches difficiles,
mais il accomplit ses desseins grâce à luvre
de l'Esprit. Voir Ph
2.13; 4.13. Par ce dernier, Dieu accorde la puissance
nécessaire à l'exécution de son uvre,
aujourd'hui comme autrefois - uvre qu'il accomplit
non grâce aux efforts des hommes, lintermédiaire
de ceux, qui sont disposés à le servir.
Prenez
attentivement connaissance de Za
4.6. Pourquoi est-il essentiel de ne jamais perdre de
vue notre complète dépendance de Dieu ? Que
risque-t-il de se passer si nous oublions que nous naccomplissons
rien ni ne possédons rien qui ne soit du au Seigneur
par sa puissance uvrant en nous ?