LUNDI 10 juin, 2013

11_ Vision d’espérance


Le Seigneur vient


Lisez Za 2.5-13. On y lit la description d'une vision où le prophète voit Jérusalem restaurée et si remplie de gens que ses murs ne pouvaient les contenir tous. Elle attirait également un grand nombre de Gentils, idée qui a dû paraître étrange au peuple. Le verset 10 commence par un appel à se réjouir, suivi par l'explication d'une telle jubilation : le Seigneur en personne venant vivre au milieu de son peuple.

Le retour spectaculaire du Seigneur, qui viendrait demeurer dans sa maison reconstruite, était un sujet de louanges pour ceux qui revenaient d'exil. Sion, lieu de résidence du grand Roi, est appelée « Fille de Sion » (Za 2.10, Segond révisée à la Colombe), terme prophétique exprimant la tendresse. Dans l'attente d'un glorieux avenir, Sion était invitée à se réjouir, parce que le Seigneur lui-même prendrait soin de son peuple. Quiconque toucherait le peuple de Dieu toucherait « la prunelle » de l'œil divin (Za 2.8).

Le prophète déclarait qu'au jour du Seigneur, de nombreuses nations non israélites viendraient se joindre à l'alliance du Seigneur. Selon le dessein originel de Dieu, les habitants des nations environnantes auraient l'occasion d'observer que servir le vrai Dieu comme le faisait Israël apportait bénédictions et prospérité; ainsi, elles seraient incitées à aller vers le Seigneur. De cette façon, le reste d'Israël et les Gentils devenus croyants deviendraient un seul peuple, au sein duquel habiterait le Seigneur. Cet événement accomplirait la promesse de Dieu faite à Abram et Sara selon laquelle toutes les nations du monde seraient bénies par l'intermédiaire de leur postérité (Gn 12.1-3).

Comment cette prophétie devait-elle se réaliser? Rm 15.9-18 ; Ep 3.1.-8

Par le biais de la prophétie de Zacharie, Dieu promettait, non la destruction des nations, mais leur intégration au sein du peuple de l'alliance. L'avenir ainsi promis était le résultat d'une initiative divine; et également ce à quoi ont aspiré de nombreux prophètes de la Bible. Jésus-Christ a confié à son Eglise le soin de prêcher au monde entier la bonne nouvelle du salut en lui pour tous ceux qui l'acceptent. L'apôtre Paul parlait de ce dessein divin comme « du mystère qui était tenu secret depuis toujours » (Rm 16.25).

Quel devrait être l’effet du caractère universel du message de l’Evangile sur notre façon de vivre ? C’est-a-dire quelle part de notre vie, de notre temps et de nos pensées consacrons-nous à annoncer au monde les magnifiques vérités qui nous ont été données ?