Lisez
Za
2.5-13. On y lit la description d'une vision où
le prophète voit Jérusalem restaurée
et si remplie de gens que ses murs ne pouvaient les contenir
tous. Elle attirait également un grand nombre de
Gentils, idée qui a dû paraître étrange
au peuple. Le verset
10 commence par un appel à se réjouir,
suivi par l'explication d'une telle jubilation : le Seigneur
en personne venant vivre au milieu de son peuple.
Le
retour spectaculaire du Seigneur, qui viendrait demeurer
dans sa maison reconstruite, était un sujet de louanges
pour ceux qui revenaient d'exil. Sion, lieu de résidence
du grand Roi, est appelée « Fille de Sion »
(Za
2.10, Segond révisée à la Colombe),
terme prophétique exprimant la tendresse. Dans l'attente
d'un glorieux avenir, Sion était invitée à
se réjouir, parce que le Seigneur lui-même
prendrait soin de son peuple. Quiconque toucherait le peuple
de Dieu toucherait « la prunelle » de l'il
divin (Za
2.8).
Le
prophète déclarait qu'au jour du Seigneur,
de nombreuses nations non israélites viendraient
se joindre à l'alliance du Seigneur. Selon le dessein
originel de Dieu, les habitants des nations environnantes
auraient l'occasion d'observer que servir le vrai Dieu comme
le faisait Israël apportait bénédictions
et prospérité; ainsi, elles seraient incitées
à aller vers le Seigneur. De cette façon,
le reste d'Israël et les Gentils devenus croyants deviendraient
un seul peuple, au sein duquel habiterait le Seigneur. Cet
événement accomplirait la promesse de Dieu
faite à Abram et Sara selon laquelle toutes les nations
du monde seraient bénies par l'intermédiaire
de leur postérité (Gn
12.1-3).
Comment
cette prophétie devait-elle se réaliser?
Rm
15.9-18 ; Ep 3.1.-8
Par
le biais de la prophétie de Zacharie, Dieu promettait,
non la destruction des nations, mais leur intégration
au sein du peuple de l'alliance. L'avenir ainsi promis était
le résultat d'une initiative divine; et également
ce à quoi ont aspiré de nombreux prophètes
de la Bible. Jésus-Christ a confié à
son Eglise le soin de prêcher au monde entier la bonne
nouvelle du salut en lui pour tous ceux qui l'acceptent.
L'apôtre Paul parlait de ce dessein divin comme «
du mystère qui était tenu secret depuis
toujours » (Rm 16.25).
Quel
devrait être leffet du caractère universel
du message de lEvangile sur notre façon de
vivre ? Cest-a-dire quelle part de notre vie, de notre
temps et de nos pensées consacrons-nous à
annoncer au monde les magnifiques vérités
qui nous ont été données ?