DIMANCHE 9 juin, 2013

11_ Vision d’espérance

 

Paroles bienfaisantes, paroles de consolation

 


Lisez Za 1 ; 2.1-4. Quel est ici le message principal? Portez particulièrement votre attention sur Za 1.3. Que déclarait le Seigneur à son peuple?

Le retour d'exil de Babylone avait ranimé la joie dans le cœur du reste du peuple. Mais ce retour était aussi source d'inquiétude. Serait-il en sécurité dans son propre pays ou des ennemis reviendraient-ils le harceler? Dieu avait-il pardonné ses infidélités passées ou n'avait-il pas fini de le châtier? Que réservait l'avenir au peuple élu de Dieu et aux nations?

Dans sa vision, Zacharie a vu l'ange du Seigneur se déplacer pour intercéder en faveur de Juda. Il a commencé par poser la question: « Jusqu'à quand [...] ? » (Za 1.12) Dans la Bible, cette question est souvent posée pour exprimer la détresse du peuple et un appel à l'aide au Seigneur (Ps 74.10; Es 6:11; Dn 8.13). La réponse à cette question a été adressée directement à l'ange interprète qui l'a ensuite transmise au prophète. Elle contenait des promesses de bonté et de réconfort de la part de Dieu.

Zacharie devait proclamer que le Seigneur était très jaloux de Jérusalem (Za 1.14). La jalousie peut avoir des connotations négatives, mais dans la Bible, elle exprime principalement l'amour divin. Dieu aimait son peuple et s'attendait à sa fidélité. Contrastant avec son amour pour Jérusalem, le Seigneur, déclarait l'ange, était en colère contre les nations qui avaient maltraité si durement son peuple. Celles-ci étaient accusées d'avoir accru les malheurs engendrés par la correction de Dieu en allant trop loin dans le traitement cruel des captifs.

Dans Za 1.14, Dieu reconnaissait qu'il s'était mis en colère, mais promettait un réconfort. Son dessein, que le prophète avait pour tâche de proclamer, consistait à revenir vers Jérusalem avec compassion. Le Seigneur réconforterait Sion (voir Es 40.1), tandis que sa colère se dirigerait contre ses ennemis. Jérusalem serait restaurée et redeviendrait le lieu où le Seigneur habiterait.

Revoyez Za 1.3. Comment « revient-on » au Seigneur ? En quoi est-ce un appel à retrouver une relation personnelle avec lui ? Comment, éventuellement, « revenir » vers lui chaque jour ?