Le texte de Gn
2.20, ou Adam nomme les animaux, révèle
le grand fossé existant entre l'être humain
et les autres créatures de la terre. Aucun animal
n'était comparable à Adam. Pas
même parmi les singes, parce qu'il n'était
pas un singe! C'est là un point important à
ne pas oublier, tant de gens dans notre société
actuelle estimant que les hommes ne sont que des singes
très développés. Nous ne sommes pas
des singes et aucun singe femelle n'aurait été
une bonne campagne pour Adam - pas davantage que pour quiconque
d'entre nous !
Lisez
Gn
2.21, 22. Pourquoi Dieu a-t-il utilisé cette
méthode pour donner une compagne à Adam ?
Tout
comme Dieu avait personnellement façonné le
corps d'Adam à partir de la poussière du sol,
il a personnellement façonné le corps d'Ève
à partir d'une côte de celui-ci. Dieu n'a pas
eu besoin d'une côte dAdam pour créer
Ève; il aurait pu la créer de la même
façon quAdam, ou même, par sa Parole.
Mais
il y avait une raison pour laquelle Dieu a crée Ève
à partir d'une côte d'Adam. S'ils avaient été
créés de façon totalement séparée,
cela aurait pu indiquer que, par nature, il s'agissait d'individus
complètement indépendants l'un de l'autre.
Le partage d'une même chair indiquait qu'ils devaient
s'unir et devenir « une seule chair ».
Après
avoir été créée, Ève
a été conduite auprès d'Adam pour devenir
son« aide » (2.18).
Elle avait été formée à partir
d'Adam (2.22)
et elle a été amenée auprès
de lui. (2.22).
La façon dont Dieu a crée Ève montre
clairement l'aptitude de Dieu à offrir à Adam
la compagne dont il avait besoin. Ce point a pris de l'importance
par la suite, quand Adam s'est trouvé confronté
au choix, soit de se joindre à Ève en mangeant
du fruit, soit de placer sa confiance dans la capacité
de Dieu à gérer la situation. Adam avait de
nombreuses raisons de penser que Dieu prendrait soin de
lui, ce qui a rendu son péché encore plus
grave.
Lisez
Gn
2.23. Comment Adam a-t-il réagi en voyant
Ève?
Adam
était si content de voir Ève qu'il s'est exprimé
en un chant poétique. C'est le premier poème
de la Bible. Il reflète la considération qu'Adam
éprouvait envers sa femme et l'intimité de
leur relation. Ève devait être son égal,
autre aspect de la création abîmé par
la
chute.