VENDREDI 15 février 2013

 

« On m'a averti [en 1890] que désormais il y aurait constamment conflit. La prétendue science et la religion seront considérées comme contradictoires, parce que l'être humain limité ne peut comprendre la puissance et la grandeur de Dieu. On me présenta ces mots du Saint-Esprit: "Des hommes se lèveront, s'appuyant sur leurs propres forces, prononçant des paroles perverses afin d'attirer les disciples". » - Ellen WHITE, Medical Ministry, p. 98.

 

À méditer

 

• Réfléchissez à la « triple malédiction » prononcée à l’encontre de la terre (Ellen WHITE, Spiritual Gifts, vol. 3, p. 88) – après la chute d’Adam, après le meurtre de Caïn et au moment du déluge. Les effets cumulés de ces malédictions sur de milliers d’années ont pour conséquence un monde actuel très différent de celui créé par Dieu l’origine. N’est-ce pas là une raison pour nous inviter à la prudence lorsqu’on s’inspire du monde actuel pour en tirer des conclusions sur son état au départ ?

• Réfléchissez aux travaux accomplis par la science, notamment dans le domaine des origines de la terre. Nous ne possédons pas d’indications écrites pour expliquer ce que nous observons. La science est une entreprise entièrement humaine ; or, l’esprit humain a une vision limitée et a tendance à résister à l’autorité divine. En outre, l’influence de Satan est très présente dans la nature, de sorte qu’une grande partie de ce qu’on voit est incompatible avec la révélation de Dieu dans la Bible. Pourquoi est-il essentiel de faire davantage confiance aux Écritures qu’à la science, surtout par rapport à des événements aussi exceptionnels que la création du monde ?

• Nous ne comprenons pas tous les aspects du conflit entre les Écritures et la science, mais Dieu est bien plus sage que nous et nous devons admettre que la création va au-delà de tout ce que la science découvrira jamais. Pourquoi la tension créée par la comparaison entre les événements surnaturels rapportés dans la Bible et l’approche matérialiste de la science n’a-t-elle rien d’étonnant ?

• Revoyez la citation d’Ellen White ci-dessus. Quelle part de vérité ces paroles détiennent-elles concernant notre Église ? comment révéler des défis aussi dangereux, pour notre mission et notre message, de façon à ce que l’Église demeure un « lieu sûr » pour ceux qui sont aux prises avec ces questions difficiles, tout en évitant de compromettre notre position sur la création et parole de Dieu ?

• Lisez Rm 11.33-36 ; Jb 40.1, 2, 7,8. Peut-on s’appuyer sur la sagesse humaine lorsqu’on cherche à comprendre les voies de Dieu ? quelle attitude devrait-on adopter vis-à-vis des difficultés rencontrées lorsqu’un cherche à trouver une harmonie entre la science et les Écritures ?