Nous avons accumulé une somme incroyable de connaissances
et d'informations, notamment au cours des deux derniers
siècles. Celles-ci, cependant, ne sont pas forcément
léquivalent de la sagesse. Nous avons également
une bien meilleure compréhension du monde physique
et naturel que nos ancêtres. Mais même la meilleure
des compréhensions néquivaut pas à
la sagesse.
Lisez
1
Co 1.18-21; 3.18-21. Comment se manifestent aujourdhui
les puissantes vérités contenues dans ces
paroles, près de deux mille ans après leur
rédaction?
La
pensée humaine défie la Parole de Dieu de
tant de façons ! Quand il est question de la résurrection
de Jésus, de la création elle-même,
ou des miracles, la sagesse humaine (même étayée
par des « faits » scientifiques) doit être
considérée comme une « folie »
lorsqu'elle contredit la Parole de Dieu.
En
outre, comme il est déclaré plus haut, la
science actuelle, surtout quand il s'agit de nos origines,
adopte la plupart du temps une perspective purement naturaliste.
Même si un grand nombre des génies scientifiques
de l'histoire, comme Newton, Kepler ou Galilée, croyaient
en Dieu et considéraient que leur uvre participait
à expliquer l'uvre divine au sein de la création
(Kepler a écrit un jour: « (Ô Dieu,
je pense selon tes pensées [...] ») cette
façon de voir est aujourd'hui souvent tournée
en dérision par certains membres de la communauté
scientifique.
Certains
cherchent même à expliquer les récits
miraculeux de la Bible en affirmant qu'ils étaient
dus en réalité à des phénomènes
naturels que les anciens, ignorant les lois de la nature,
interprétaient comme des interventions divines. Il
existe, par exemple, toutes sortes de théories qui
cherchent à montrer que le partage des eaux de la
mer Rouge était tout autre chose qu'un miracle divin.
Quelques
années plus tôt, un scientifique, à
propos de Moïse a émis l'explication suivante
: Moïse sétait drogué et de ce
fait, dans son délire, il avait imaginé que
Dieu lui remettait les dix commandements sur des tables
de pierre!
Aussi
stupides que puissent paraître ces explications, une
fois l'idée de Dieu et du surnaturel rejetée,
on a besoin de chercher ailleurs ; d'où la «
folie » mentionnée par Paul de façon
si claire et si prophétique.