JEUDI 31 janvier, 2013

5_ Création et la chute


Grâce et jugement en Éden

deuxième partie


Dans Gn 1 et 2, Dieu fait des déclarations ou donne des ordres à l'impératif: « Qu'il y ait des luminaires dans la voute céleste [...] Que la terre produise des êtres vivants [...] Il n'est pas bon que l'homme soit seul ». Toutes ces déclarations portent sur la création et sur l’établissement de l'humanité au sein de celle-ci. Comme nous l'avons vu hier, la déclaration qui est ensuite rapportée dans la Bible se trouve dans Gn 3.14, 15 : Le Seigneur offre la bonne nouvelle du salut à l'humanité.

Ainsi, dans les Écritures, les premières déclarations divines concernent tout d'abord la création et les suivantes parlent de la rédemption - rédemption évoquée dans le contexte du jugement lui-même. C’était Une nécessité. En effet, quel serait le but de l'Évangile, quelle serait la « bonne nouvelle », s'il n'existait aucun jugement et aucune condamnation auxquels nous devions être soustraits ? L'idée même d'Évangile porte en elle-même la notion de condamnation que nous n'avons pas à subir. C'est cela la « bonne nouvelle » !

Même si nous avions violé la loi de Dieu, même si le Seigneur va juger ces désobéissances, en Jésus-Christ, nous sommes délivrés de la condamnation, sentence inévitable du jugement.

La création, l'Évangile et le jugement apparaissent non seulement dans les premières pages de la Bible, mais aussi dans les dernières. Lisez Ap 14.6, 7. En quoi ces versets sont-ils liés aux trois premiers chapitres de la Genèse? Quels parallèles peut-on faire entre ces passages des premier et dernier livres de la Bible?

Dans Ap 14.6-7 nous trouvons une déclaration sur le Dieu Créateur, thème clef des premières pages de la Genèse. Cependant, dans ces versets, la « bonne nouvelle éternelle » est citée en premier, suivie ensuite par l'annonce du jugement, tout comme dans Gn 3. Le jugement est présent, mais il n'est évoqué qu'après l'Évangile. C'est pourquoi notre message sur la vérité présente doit se fonder sur la grâce, la bonne nouvelle selon laquelle même si nous méritons d'être condamnés, nous pouvons être pardonnés, purifiés et justifiés par Jésus. Sans l'Évangile, notre sort serait semblable à celui du serpent et de ses descendants, et non à celui de la femme et de ses descendants. Et, ce qui est incroyable, c'est que cette grande nouvelle a déjà été donnée en Éden, dans les premiers mots de la déclaration de Dieu au monde déchu.