Comme
nous lavons souligné précédemment,
les jours de la semaine de création sont dénombrés
et identifiés comme ayant une période sombre,
le soir, et une période lumineuse, le matin. Il n'existe
aucune manière raisonnable d'interpréter ces jours
autrement qu'en les considérants comme semblables à
ceux d'aujourd'hui. Certains ont cité des textes tels
que Ps
90.4 et 2 P 3.8 pour avancer que les jours de la création
représentaient en réalité mille ans chacun.
Cette conclusion n'est pas suggérée dans le texte
et ne résout en rien la question soulevée par
ceux qui pensent que ces jours-là représentaient
des milliards d'années.
En
outre, si les jours de la Genèse représentaient
de longues époques, on pourrait s'attendre à trouver
dans la succession des couches fossiles la même correspondance
que lors de la création des organismes au cours des six
« jours » consécutifs de la création.
Ainsi, les premiers fossiles devraient être des plantes,
créées le troisième « jour ».
Ensuite, on devrait trouver les premiers animaux marins et volants
et, finalement, les premiers animaux terrestres. Or la succession
des couches fossiles ne correspond pas à cet ordre. Les
animaux marins viennent avant les plantes et les animaux terrestres
avant les animaux volants. Les premiers arbres fruitiers fossiles
et autres plantes à fleurs apparaissent après
tous ces autres groupes. Seule similitude, les êtres humains,
qui apparaissent à la fin de chacune de ces séquences.
«
La narration sacrée affirme que chaque jour de la
création, comme tous les jours qui ont suivi, a consisté
en un soir et un matin. » - Ellen WHITE, Patriarches
et prophètes, « La semaine primitive »,
p. 88.
«
Mais la supposition des incroyants, selon laquelle les événements
de la première semaine auraient requis sept vastes périodes
indéfinies pour s'accomplir, sape directement le fondement
même du sabbat du quatrième commandement. Cette
supposition rend vague et obscur ce que Dieu exprime très
clairement. Il s'agit de la pire des infidélités
; en effet, ceux qui disent croire au récit de la création
font en réalité preuve d'infidélité.»
- Ellen WHITE, Spiritual Gifts, vol. 3, p. 91.
Même en interprétant la Genèse dune
manière non littérale, deux points sont clairs:
rien dans lacte créateur, na été
laissé au hasard et il ny a eu aucun ancêtre
commun aux différentes espèces. Or lévolution
darwinienne, dans ses diverses versions, enseigne deux choses:
limportance du hasard et un ancêtre commun a toutes
les espèces. Comment, dans ce cas, interpréter la
Genèse à laide dune théorie qui,
fondamentalement, la contredit ?
Pourquoi est-il essentiel de comprendre que la science, malgré
tous ses aspects positifs, est avant tout une tentative humaine?
La science a uniquement pour étude un monde déchu,
très différent, de multiples façons, de la
création originelle. Pourquoi est-il important de ne jamais
loublier ?