MARDI 8 janvier, 2013
2_ La création


La création du ciel


« Dieu dit : Qu'il y ait une voûte au milieu des eaux pour séparer les eaux des eaux! Dieu fit la voûte; il sépara les eaux qui sont au-dessous de la voûte et les eaux qui sont au-dessus de la voûte. Il en fut ainsi. Dieu appela la voûte " ciel ". Il y eut un soir et il y eut un matin: deuxième jour. » (Gn 1.6-8)

Dieu a créé le firmament, en a désigné la fonction et lui a donné un nom, ciel. La création du firmament a servi à séparer l'eau du dessous de l'eau du dessus. Aujourd'hui, nous dirions que le ciel se compose de l'atmosphère, partie prenante de notre environnement, et de l'espace au- delà de l'atmosphère où se trouvent le soleil, la lune et les étoiles.

C'est l'atmosphère qui semble être la partie céleste formée le second jour de la création. L'atmosphère permet à l'eau de se retrouver en haut des collines : l'eau s'évapore et entre dans l'atmosphère, où elle est transportée partout dans le monde. Elle retombe ensuite sur la surface de la terre, soit sous forme de brouillard comme décrit dans Gn 2.6; soit sous forme de pluie.
Dieu a donné un nom au firmament, soulignant ainsi sa souveraineté sur ce dernier. Le fait de le nommer implique qu'il règne en souverain sur l'espace et que celui-ci ne le limite pas, parce que c'est lui qui l'a créé et le gouverne. Comme pour la lumière créée le premier jour, la création du firmament s'est achevée avant la fin du deuxième jour, avec l'obscurité d'un nouveau soir et la lumières d'un nouveau matin.

Il y a eu de nombreux débats sur le sens du mot firmament. Le terme hébreu raqia est parfois utilisé pour designer une feuille de métal martelée jusqu'à devenir très fine, d'où le terme de « firmament ». Certains critiques de la Bible avancent que les anciens Hébreux croyaient qu'au-dessus de la terre il y avait une surface dure ; comme rien de tel n'existe, ils estiment que le récit biblique est faux. Ce raisonnement, cependant, est spécieux. L'utilisation du mot firmament, dans ce contexte, s'applique tout simplement au ciel, c'est-à-dire, à la fois à l'atmosphère et à l'espace au-delà. Il suffit de jeter un coup d'œil au contexte immédiat pour savoir de quoi il est fait mention. Dans Gn 1.20, il est dit que les oiseaux volent « face au firmament » (TOB). Ailleurs, le firmament apparait comme étant le lieu où l'on voit le soleil et la lune (Gn 1.14). Il est certain que les oiseaux ne volent pas dans la partie du raqia où se trouvent le soleil et la lune.

Quels que soient les aspects mystérieux du récit de la création, un point est clair : rien n’a été laissé au hasard. Pourquoi est-il important d’en prendre conscience, notamment à une époque où beaucoup de gens croient que le hasard a joué un grand rôle dans nos origines ?