Janvier — Février — Mars

2013

Les origines

L James Gibson

1.
29 décembre —4 janvier
2.
5— 11 janvier
3.
12— 18 janvier
4.
19— 25 janvier
5.
26 janvier — 1er février
6.
2— 8 février

7.

9 -15 février
8.
16— 22 février
9.
23 février— 1er mars

10.

2—8 mars
11.
9- 15 mars
12.
16 - 22 mars
13.
23— 29 mars



Introduction

Au commencement


Ouvrez la Bible au premier livre, au premier chapitre, à la première ligne. Remarquez que rien n’est dit sur le Christ mourant pour nos péchés, ni sur son retour, ni sur sa résurrection sous forme corporelle. Rien n’est dit sur la condition des morts, ni sur le jour des expiations, ni sur le sabbat du septième jour.

Les premiers mots de la Bible ne parlent pas de ces enseignements parce que ceux-ci, et les vérités qui leur sont associées, n’ont pas de sens sans ces premiers mots : « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. »

La création est, dans les Écritures, une vérité fondamentale. Tous les autres enseignements bibliques — l’incarnation, la croix, le retour de Jésus etc. — se fondent sur cette vérité: le monde a été créé par le Seigneur.

C’est la raison pour laquelle la création est mentionnée non seulement dans les premières pages de la Bible, mais aussi dans les cinq premiers livres, rédigés par Moïse, dans les livres des prophètes, les psaumes, les évangiles, les épîtres, les Actes et l’Apocalypse. Dans tous les cas, pratiquement, le contexte théologique exige qu’on l’aborde de manière littérale.

Par exemple, Paul écrit : « Pourtant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse. même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui allait venir. » (Rm 5.14) Non seulement Paul établit un lien entre Adam et Jésus en tant que personnages à prendre au sens littéral, mais d’après le contexte de Rm 5, il relie ce lien au plan du salut, doctrine essentielle que nous abordons également de la façon la plus littérale qui soit : nous sommes des êtres déchus qui ont le choix entre la destruction éternelle ou la vie éternelle.

Jésus lui-même cite Gn 1 et 2: « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès le commencement, les fit homme et femme et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. » (Mt 19.4-6) Si Jésus prend au sens littéral le récit de la création, il serait insensé de ne pas en faire autant!

Notre nom — adventistes du septième jour — témoigne clairement d’une création en six jours. Si une petite minorité d’entre nous souhaite introduire la théorie de l’évolution dans notre théologie, en tant qu’adventistes du septième jour, nous savons que c’est là chose impossible, car ce serait détruire tout notre système de croyance. Il ne peut exister de « Darwinien du septième jour »!

C’est pourquoi, dans les leçons de ce trimestre, nous examinerons la doctrine de la création telle qu’elle est décrite dan Gn 1 et 2 et nous en explorerons les implications pour certaines de nos croyances quant à la moralité, au péché, au mariage, à la gestion, etc. Tout en partant du principe que le récit de la création est littéral, nous montrerons dans le questionnaire, de façon répétée, que c’est bien ainsi qu’il faut le prendre, car sinon un grand nombre de nos enseignements fondamentaux deviendraient caducs.

Voyez, par exemple, l’Évangile. Selon le modèle évolutionniste, le Seigneur se serait incarné sous la forme d’un singe évolué, apparu à la fin de l’un des vicieux et douloureux cycles meurtriers de la sélection naturelle, dans le but d’abolir la mort, « le dernier ennemi » (1 Cc 15.26). Mais comment la mort pourrait- elle être « l’ennemi » si c’est par ce moyen que Dieu a créé l’être humain Le Seigneur aurait été obligé d’avoir recours à la mort de nombreux homo erectus, homo heidelbagensis et homo neanderihalensis pour en obtenir finalement un qui soit à son image (homo sapiens) ! Si la théorie de l’évolution était vraie, Jésus serait venu sauver l’humanité de la même façon que Dieu l’aurait conçue au départ.

On voit ici qu’en mélangeant des vérités bibliques avec des points de vue non bibliques, on en arrive à une logique absurde dont devrait se méfier l’honnête chercheur de vérité. Au cours de l’étude de ce trimestre, nous verrons aussi pourquoi une création littérale en six jours est essentielle et pour quelles raisons faire un compromis au sujet de la création revient à faire un compromis avec tout ce qui fait notre identité.

L. James Gibson est directeur du Geoscience Research Institute (www.grisda.org) à Loma Linda, Californie. Il a rédigé de nombreux articles sur les relations entre la création et la science.