Le
pécheur est justifié et réconcilié
avec Dieu sur la base objective du sacrifice rédempteur
du Christ en faveur de tous les hommes (Rm
5.6-10). Cependant, cette offre de la part de Dieu —
la justification et la réconciliation de l’humanité
avec lui-même grâce à la mort du Christ
— doit faire partie de l’expérience vécue
par le croyant. Avoir une connaissance théorique
de la justification ne suffit pas. Il est nécessaire
d’en faire nous-mêmes l’expérience
pour la comprendre.
Dans
Ac
2.36-38; Ac 3.19, il est souligné que la repentance
est le début de l’expérience du salut.
La repentance, lorsqu’elle s’accompagne d’un
sentiment de remords, nous permet-elle de relier l’expérience
de la justification à la mort du Christ? Expliquez.
Réfléchissez
au commentaire suivant : « Rien ne peut davantage
toucher le cœur de l’homme que la vision de cet
amour du Christ qui pardonne. Quand les pécheurs
contemplent cet insondable amour divin, manifesté
à la croix, ils sont alors animés de la plus
puissante motivation capable de les amener à la repentance.
C’est donc la bonté de Dieu qui nous conduit
à la repentance (Romains 2.4). » —
Association pastorale de la Conférence générale
des adventistes du septième jour, Ce que croient
les adventistes..., Ed. Vie et Santé, Dammarie-les-Lys,
2011, « L’expérience du salut »,
p. 131.
Lisez
Rm
3.23 -25; Ep 2.8. Quel est le rôle de la foi
dans l’expérience de la justification?
La
Bible dit que la foi « vient de ce qu’on entend,
et ce qu’on entend vient de a Parole » (Rm
10.17, Segond révisée à la Colombe).
Nous avons également vu que la contemplation de l’amour
du Christ pousse à la repentance. La repentance n’est
donc pas une prérogative spéciale, apanage
de quelques privilégiés. Si l’on tient
compte de ces faits, l’importance de l’étude
et de la contemplation de la Parole de Dieu pour pouvoir
expérimenter la justification ne sera jamais assez
soulignée.
C’est
la bonté de Dieu qui conduit à la repentance
et à la justification. Ainsi, lorsque je me repens
de mes péchés et expérimente la justification,
c’est à Dieu que je le dois. Le salut est donc
véritablement un don gratuit de Dieu car c’est
par sa grâce, au moyen de la foi, que nous sommes
sauvés (Ep
2.8).
De
quelle façon concrète allez-vous imprégner
votre cœur et votre esprit de la bonté de Dieu,
en songeant par exemple à ce qu’il a fait pour
vous et à ce qu’il vous a épargné?