JEUDI 25 Octobre, 2012

4_ Le salut, unique remède


L’expérience du salut, deuxième partie

 


L’expérience de la justification introduit dans la vie du croyant des éléments spirituels qui sont sources de changements. Le pécheur est pardonné (Lc 7.47; Ep 1.7; Rm 4.7), acquitté des accusations de péché et reconnu juste (Rm 5.16, 18; 8.1) ; de plus, il reçoit une vie nouvelle (Ep 2. 1-5;2 Co 5.17).

Cette expérience nouvelle découle du fait qu’indépendamment de notre passé et de nos péchés, de nos fautes et de nos erreurs, nous avons la possibilité d’être pardonnés et purifiés aux yeux de Dieu.

Portez votre attention sur ce que cela signifie! La mort du Christ couvre tous les péchés, même les pires; aussi fortement que votre cœur vous condamne (1 Jn 3.20), si vous vous abandonnez au Christ par la foi, si vous acceptez sa vie parfaite à la place de vos « linges souillés » (Es 64.5, La Bible du Semeur), vous êtes alors recouvert de la justice du Christ. Sa vie parfaite vous est accordée comme si c’était la vôtre. Quel don accordé à un pécheur!

La question qui se pose est la suivante : cela peut-il arriver sans que l’on soit radicalement transformé? Cette transformation, souvent appelée nouvelle naissance fait partie de l’expérience du salut.

Lisez les textes cités dans les paragraphes ci-dessus et résumez l’enseignement donné sur la justification et la façon dont on en fait l’expérience.

Le pardon met fin à la vulnérabilité du pécheur face à la colère de Dieu et ôte tout obstacle à la réconciliation et à la communion avec lui. Une vie nouvelle commence pour le pécheur, qui a désormais le privilège de vivre en communion avec le Christ, dirigé et guidé par le Saint-Esprit.

La repentance est la condition préalable au pardon et à la justification : elle s’accompagne d’une confession er du baptême (Ac 2.38; 1 Jn 1.9), ce qui explique pourquoi, si le pardon est offert à tous, tous ne sont pas pardonnés.

Que se passerait-il si vous ne pouviez vous appuyer, à chaque instant, sur la promesse de Dieu selon laquelle il vous agrée grâce à l’œuvre de Jésus pour vous et non à vos propres efforts ou à la façon dont vous observez la loi ?