Tout
au long de lhistoire du salut, de la première
promesse de Dieu (Gn
3.15) à lancien système sacrificiel
(Gn
4.4), de lalliance avec Abraham (Gn
12.1-3) au service du sanctuaire israélite (Ex
25.8) tout devait annoncer [et culminer dans]
la vie, la mort, la résurrection et le ministère
céleste de Jésus-Christ, offre ultime de Dieu
destinée à résoudre le problème
du péché.
Ce
nest quen prenant conscience de ce quil
a fallu pour y remédier la croix que
lon prendra le mieux conscience, sans doute, de la
gravité du péché. Seule la croix montre
combien il était vain, pour lhumanité,
de chercher à résoudre ce problème
elle-même. Une situation extrême appelait un
remède extrême : on ne peut imaginer remède
plus radical que la mort du Christ, Dieu lui-même
prenant sur lui nos péchés.
La
mort sacrificielle du Christ est présentée
dans les Écritures comme expiant le péché,
cest-à-dire comme le moyen grâce auquel
ce problème, dans toutes ses manifestations, finira
par être éradiqué. En quoi la mort du
Christ répond-elle au besoin humain de salut? Examinez
cette question daprès les perspectives suivantes:
1.
La justification et la réconciliation (être
justifié devant Dieu) Voir Lc
18.9-14 Es 53.4-7; Rm 3.19-24,28; Za 3.1-4.
2.
La sanctification et la restauration (vivre comme un juste
devant Dieu): Voir
1
Co 6.8-11; Rm 6.1-8.
3.
La glorification (lassurance de ressusciter en vue
de la vie éternelle): Voir Jn
5.24, 25 ; 1 Jn 5.9-13; 1 Th 4.16, 17.
Réfléchissez
davantage au fait que le péché est si abominable
quil a fallu la croix pour nous sauver de sa conséquence
ultime, la mort éternelle. Le fait de garder constamment
la croix présente à notre esprit ne nous dissuade-t-il
pas de pécher? Commentez.