MERCREDI 26 décembre , 2012
13_ Quand toutes choses seront nouvelles

 

La nouvelle terre


Ap 20 se termine par la destruction de Satan et de ses armées. Ap 21 s’ouvre sur la vision de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre.

On trouve dans Ap 21.1-5 la promesse du renouvellement de toutes choses par Dieu (Gn 1 et 2). Quelle différence y a-t-il entre le texte de l’Apocalypse et celui de la Genèse?

Le mot traduit par nouveau « nouvelle » dans Ap 21.1 désigne quelque chose qui a une forme nouvelle ou qui est qualitativement nouveau et non “nouveau” à la façon d’un événement nouveau. Le dessein de Dieu dans la Genèse concernant la création ne sera pleinement réalisé que lorsque la promesse de créer toutes choses nouvelles se réalisera sur la nouvelle terre. C’est pourquoi la création tout entière gémit et soupire après sa délivrance (Rm 8.20-22). La création nouvelle de Dieu correspondra à la délivrance du cosmos et de la terre de leur état actuel d’imperfection et leur harmonisation avec ses divins desseins. En conséquence, si la nouvelle création sera certes différente de l’ancienne, il existera une certaine continuité entre les deux. Comme l’ancienne, la nouvelle terre sera un lieu réel et tangible habité par des êtres réels dotés d’un corps physique. La nouvelle terre sera une terre renouvelée, purifiée par le feu (2 P 3.10-13).

Lisez Ap 21.11 à 22.5 afin de bien saisir les aspects tangibles de la nouvelle Jérusalem, capitale de la nouvelle terre. Comment la description de Jean évoque-t-elle l’aspect bien réel de la ville?

Une chose est claire : on parle ici d’un lieu littéral et concret. L’hérésie païenne opposant l’aspect physique « mauvais » et l’aspect spirituel « bon » de l’être humain est, là encore, réduit à néant par les Écritures. Même si les mots, et même les mots inspirés, ne permettent qu’une expression limitée, ils évoquent l’attente d’un héritage bien réel. Il est important de ne pas oublier que ce monde, avec toutes ces imperfections, n’est pas comme il devrait l’être, mais une aberration à laquelle le christ est venu remédier. A l’opposé, la description que l’on trouve dans l’Apocalypse, même si elle est difficile à saisir (nous ne connaissons qu’un monde déchue) est l’éternelle réalité qui nous attend. Quelle espérance que la notre, notamment par rapport à ceux qui pensent que la mort est la fin de toute chose !