Ap
20 se termine par la destruction de Satan et de ses
armées. Ap 21 souvre sur la vision de nouveaux
cieux et dune nouvelle terre.
On
trouve dans Ap
21.1-5 la promesse du renouvellement de toutes choses
par Dieu (Gn
1 et 2). Quelle différence y a-t-il entre
le texte de lApocalypse et celui de la Genèse?
Le
mot traduit par nouveau « nouvelle » dans Ap
21.1 désigne quelque chose qui a une forme nouvelle
ou qui est qualitativement nouveau et non nouveau
à la façon dun événement
nouveau. Le dessein de Dieu dans la Genèse concernant
la création ne sera pleinement réalisé
que lorsque la promesse de créer toutes choses nouvelles
se réalisera sur la nouvelle terre. Cest pourquoi
la création tout entière gémit et soupire
après sa délivrance (Rm
8.20-22). La création nouvelle de Dieu correspondra
à la délivrance du cosmos et de la terre de
leur état actuel dimperfection et leur harmonisation
avec ses divins desseins. En conséquence, si la nouvelle
création sera certes différente de lancienne,
il existera une certaine continuité entre les deux.
Comme lancienne, la nouvelle terre sera un lieu réel
et tangible habité par des êtres réels
dotés dun corps physique. La nouvelle terre
sera une terre renouvelée, purifiée par le
feu (2
P 3.10-13).
Lisez
Ap
21.11 à 22.5 afin de bien saisir les aspects
tangibles de la nouvelle Jérusalem, capitale de la
nouvelle terre. Comment la description de Jean évoque-t-elle
laspect bien réel de la ville?
Une
chose est claire : on parle ici dun lieu littéral
et concret. Lhérésie païenne opposant
laspect physique « mauvais » et laspect
spirituel « bon » de lêtre humain
est, là encore, réduit à néant
par les Écritures. Même si les mots, et même
les mots inspirés, ne permettent quune expression
limitée, ils évoquent lattente dun
héritage bien réel. Il est important de ne
pas oublier que ce monde, avec toutes ces imperfections,
nest pas comme il devrait lêtre, mais
une aberration à laquelle le christ est venu remédier.
A lopposé, la description que lon trouve
dans lApocalypse, même si elle est difficile
à saisir (nous ne connaissons quun monde déchue)
est léternelle réalité qui nous
attend. Quelle espérance que la notre, notamment
par rapport à ceux qui pensent que la mort est la
fin de toute chose !