LUNDI 23 avril, 2012

4_ Evangéliser et témoigner, un mode de vie


Témoigner de la compassion à autrui


Chaque jour, nous croisons rapidement des gens que nous ne connaissons pas. Nous les croisons dans la rue, nous nous asseyons à côté d’eux dans les cafés et nous faisons la queue avec eux. Il nous arrive de les saluer en hochant la tête ou en soulevant un sourcil. Même s’il est impossible de contacter tous ceux que nous voyons quotidiennement, Dieu désire que toutes ces personnes l’acceptent dans leur vie. Nous faisons peut-être partie du plan divin pour sauver quelqu’un quelque part.

Lisez Mt 9.36-38. Quoiqu’exprimés dans un contexte spécial et unique, les sentiments de Jésus ne se limitaient pas au contexte. Qu’a dit Jésus et en quoi ces mots s’appliquent-ils au champ missionnaire qui vous entoure?

Les foules que Jésus voyait alors étaient troublées et abattues. Les gens étaient si démoralisés qu’ils avaient renoncé au peu d’expérience religieuse qui leur restait. Ceux que Dieu avait chargé du bien-être spirituel de son peuple avaient négligé leur devoir. En conséquence, son peuple était dispersé et découragé. Jésus éprouvait de la compassion envers eux, parce qu’il savait qu’ils avaient besoin d’un berger spirituel.

Parmi la foule des gens que nous côtoyons, beaucoup se sont engagés envers Jésus. Mais beaucoup d’autres ont un besoin désespéré du bon Berger. Il est nécessaire de les gagner au Christ.

Jésus, les disciples et quelques autres fidèles se trouvaient engagés dans la moisson de l’Evangile, mais tandis que celle-ci augmentait, le manque d’ouvriers se faisait sentir. Si l’invitation de Jésus à prier pour qu’il y ait davantage d’ouvriers était sans doute calculée pour que des fidèles envisagent leur propre appel dans le champ de la moisson, elle promettait également que Dieu, percevant le manque d’ouvriers, répondrait à ce besoin.

La plupart des Églises sont entourées d’un champ missionnaire si important qu’il n’est guère réaliste de laisser le soin de moissonner à quelques membres. Si nous avons de la compassion pour les gens qui vivent près de notre Eglise et de notre maison, des gens qui se comptent parfois par milliers, nous ressentirons le besoin de prier à nouveau pour que le Seigneur de la moisson envoie des ouvriers et peut-être qu’à notre tour nous réaliserons notre potentiel en tant qu’ouvriers de Dieu.

En portant l’attention sur l’évangélisation, il est important d’évaluer constamment le potentiel de moisson locale. Ces personnes, dont beaucoup sont déjà à la recherche de Dieu, seront favorablement impressionnées par la compassion que nous leur témoignerons.

Discutez du sens du mot compassion. Que vous apprennent votre propre souffrance et votre propre besoin de compassion ? Comment témoigner davantage de compassion à votre entourage ?