S’il
arrive occasionnellement qu’une âme en recherche
s’approche d’un chrétien pour demander:
« Que dois-je faire pour être sauvé ?
» la plupart du temps, les croyants doivent partir
en quête des brebis perdues. Certains suggèrent
que l’Eglise ressemble trop à une forteresse
d’où quelques personnes partent en campagne
ou en mission pour moissonner des convertis qui seront ensuite
exhortés à ne pas trop fréquenter le
monde dont ils ont été sauvés. Que
ceci soit ou non juste n’est pas le problème.
Le problème, c’est que de nombreux adventistes
du septième jour n’entretiennent aucune relation
ou peu de relations significatives en dehors de la fraternité.
S’il est important d’éviter les influences
non saintes, il arrive un point où un tel isolement
nous enlève la possibilité d’annoncer
aux gens le message évangélique.
Examinez
attentivement Jn
17.11-19. Que révèlent ces versets sur
la place du chrétien dans le monde? Voir aussi Col
4.2-6
Il
est possible, d’après ces versets, de citer
les vérités suivantes sur les disciples de
Jésus et le monde :
Ils
sont dans le monde (17.11).
Ils
ne sont pas du monde (17.14,
16).
Ce
n’est pas encore le moment pour eux d’être
enlevé au monde (17.15).
Jésus
les a envoyés dans le monde (17.18).
Nous
sommes tous nés dans le monde. Tant que nous nous
y trouvons, Dieu a une tâche pour nous dans ce monde.
Tout comme il l’a fait pour ses premiers disciples,
Jésus nous a envoyés dans le monde pour le
faire connaître, lui, et faire connaître la
promesse de salut qu’il offre à l’humanité.
Agrandir intentionnellement notre champ missionnaire personnel,
tel est le défi qui se présente à chacun
de nous. Cela peut signifier adapter notre mode de vie de
façon à pouvoir nous frotter à des
gens qui ne fréquentent pas l’Eglise. Cela n’implique
pas que nous devons faire un compromis avec nos principes,
nos convictions et nos valeurs, mais plutôt que nous
devons rechercher les occasions, là où c’est
possible, en toute conscience, d’interagir avec les
autres de façon à devenir leur ami et, ensuite,
des canaux de la vérité divine.
Nous
préférons souvent inviter les gens à
venir à nous. Pourtant, Jésus nous a dit d’aller
vers les gens. C’est pourquoi nous devons nous demander
si notre isolement du monde ne nous fait pas perdre une
partie de notre efficacité missionnaire.
Faites
votre examen de conscience : avez-vous tendance à
vous isoler du monde ? Ou bien y sentez-vous trop bien à
l’aise ? Comment parvenir à être davantage
dans le monde (pour témoigner à autrui) sans
être « du monde » ?