« La Bible est le livre d'histoire le plus ancien et
le plus complet que les hommes possèdent. Elle jaillit
de la source de vérité éternelle, et, à
travers les âges, la main de Dieu a préservé
sa pureté [...] C'est là seulement que nous trouvons
l'explication véridique de l'origine des nations. Là
seulement que nous pouvons trouver une histoire de notre race
pure de toute orgueil, de tout préjugé. […]
Dans les annales de l'histoire moderne, la croissance des nations,
la grandeur et la décadence des empires semblent dépendre
de la volonté et des prouesses des hommes. La tournure
des événements paraît relever essentiellement
de leur pouvoir, de leur ambition, de leur caprice. Mais dans
la Parole de Dieu le rideau est tiré, et nous pouvons
voir, au- delà du jeu des intérêts, des
pouvoirs, des passions des hommes, la puissance du Dieu miséricordieux
accomplissant silencieusement et patiemment ses desseins. [...]
La Bible nous révèle la vraie philosophie de l'histoire.
» - Ellen WHITE, Education, «Histoire
et prophétie..», p.199, 200.
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Pendant de nombreuses années, philosophes et théologiens
ont débattu de la question épineuse touchant à
la prescience divine et à la liberté humaine. Beaucoup
les ont estimées incompatibles. Soit, pensent-ils, nous
n’avons pas de liberté de choix, ou alors Dieu ne
connait pas l’avenir dans son entier. Cependant, pourquoi
ces deux points sont-ils erronés ? Qu’est-ce qui montre,
dans la Bible, que nous sommes dotés de libre arbitre et
que Dieu connait l’avenir ? En réalité, bien
qu’il nous laisse notre liberté d’action, Dieu
connait les événements futurs avant qu’ils
ne se réalisent. Pourquoi n’y a-t-il pas de contradiction
entre notre liberté de choix et le fait que Dieu connaisse
nos décisions à l’avance ?
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L’une des attaques les plus virulentes de Satan porte sur
la datation de la rédaction de Dn 2 qui apporte une preuve
évidente de l’existence de Dieu. Le Diable pousse
des érudits à démontrer que Dn 2 a été
rédigé en 165 av. J.-C., c’est-à-dire
bien après l’accomplissement d’un grand nombre
des événements prédits. Masi cet argument
est anéanti par la prophétie elle-même. Comment
Daniel aurait-il pu annoncer de manière aussi précise
que du morcellement de Rome sortiraient les nations européennes
actuelles, ce qui n’est arrivé que plus de cinq ou
six siècles après l’an 165 av. J.-C.? Si une
prophétie aussi étonnante ne peut être faite
que grâce à une prescience surnaturelle, comment
ne pas croire à ce que le livre de Daniel dit à
la fois de lui-même et des dates de sa rédaction
?
Résumé
Aussi chaotique que nous paraisse l'histoire mondiale,
le Seigneur est à l'œuvre. Ses desseins se
réaliseront et l'histoire des hommes se terminera
au moment du glorieux retour de Jésus.
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