Lexistence
de la loi durant la période qui a suivi le Sinaï
n'est guère controversée. Les écrits
de l'Ancien Testament la mentionnent fréquemment.
Et si, très souvent, ces références
évoquent Israël transgressant les commandements
ainsi que les châtiments qui ont suivi, d'autres textes
révèlent le grand amour et la révérence
de beaucoup d'Israélites envers une loi qui ne comprenait
pas seulement les dix commandements, mais toutes les règles
et préceptes que le Seigneur avait donnés
à son peuple.
Comment
les textes suivants font-ils l'éloge de la loi? Quelles
attitudes révèlent-ils?
Es
48.17;18;
Ps 119.69-72;
Ps
119.97-103;
Jr
31.33
Contrairement
aux croyances populaires, si en principe Israël aimait
la loi, ceux qui comprenaient son fonctionnement ne l'ont
jamais considérée comme un moyen de salut.
La religion hébraïque a toujours été
une religion de la grâce, même si les Israélites
passaient d'un extrême à l'autre: soit en piétinant
la loi ouvertement et de façon éhontée,
comme durant la période du premier temple, soit en
manifestant un légalisme pur et dur, comme on le
voit clairement à l'époque de Jésus.
Cependant,
pourquoi un tel amour de la loi? Là encore, si l'on
pense que le mot loi renfermait non seulement les
dix commandements, mais aussi l'ensemble des enseignements
de l'Ancien Testament, notamment les cinq premiers livres
de Moïse, on comprend que ce que les Israélites
appréciaient, c'était le message de la grâce
et de la rédemption. Ils aimaient la « vérité
» telle qu'elle leur avait été révélée
et telle qu'ils la comprenaient. Ce n'était pas,
en soi, un amour pour les préceptes, mais pour un
ensemble de directives et de concepts qui, lorsqu'ils étaient
observés, permettaient de recevoir de nombreuses
bénédictions et promesses. En effet, c'était
pour leur bonheur et leur bien-être que Dieu leur
avait donné tous ces préceptes.
Est-ce
différent aujourd'hui?
Réfléchissons
à tout ce que le Seigneur nous a donné en
tant que peuple. Comment vivre pleinement dan la lumière
bénie de ses commandements ?