Vendredi 3 février, 2012

 

Tandis que le Christ se tient devant la foule affairée du temple, « le tumulte cesse. Le bruit du trafic et du marchandage prend fin. Il y a un moment de silence angoissant. L'assemblée est dominée par un sentiment de crainte, comme si elle se voyait soudain traduite devant le tribunal de Dieu pour répondre de ses actions. La divinité du Christ perce l'enveloppe de son humanité. La Majesté du ciel se dresse, telle Juge au dernier jour [...] doué déjà du pouvoir de lire dans les âmes. Son regard parcourt la multitude, scrutant chacun. Il semble s'élever au-dessus d'eux avec une dignité pleine d'autorité et une lumière divine éclaire son visage. Il parle, et sa voix puissante – la même voix qui proclama au Sinaï la loi que les prêtres et les anciens transgressent maintenant - retentit sous les portiques: "Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic."

Descendant les marches avec lenteur, et brandissant le fouet de cordes ramassé tout à l'heure, il ordonne aux marchands de quitter les abords du temple. .Avec un zèle et une sévérité qu'on ne lui a pas connus auparavant, il renverse les tables des changeurs [...] Nul ne songe à mettre en doute son autorité [...] Jésus ne frappe pas de son fouet, mais ce simple instrument paraît être entre ses mains une épée flamboyante. Les officiers du temple, les prêtres affairés, les courtiers et les marchands de bétail, avec leurs brebis et leurs bœufs, se précipitent au dehors, uniquement préoccupés d'échapper à la condamnation de sa présence. » - Ellen WHITE, Jésus-Christ, « Dans son temple », p. 141, 142; The Desire of Ages, p. 158.

À méditer

• Revoyez en classe les réponses à la dernière question de lundi. Quelles sont les différences majeures entre nous-mêmes et le Dieu saint ? Est-il possible de transcender ces différences pour tendre vers la ressemblance divine ?

• Compte tenu de ce que nous avons étudié cette semaine, n’est-il pas maintenant plus facile de comprendre pourquoi le sentiment de notre propre justice, ainsi que l’autosatisfaction sur le plan spirituel ne sont que des illusions dangereuses ? Expliquez.

• Pensez à une personne de votre connaissance que vous estimez « sainte », c’est- à -dire, droite, honnête, pure, etc…, quelqu’un qui se démarque des autres. Comment vous sentez-vous face à cette personne ? Vous donne-t-elle le sentiment que vous êtes quelqu’un de bon ? De mauvais ? Pourquoi ?

Résumé

Il est peut-être plus agréable de prendre plus en compte l'amour de Dieu que sa sainteté, mais ce serait tordre la vérité. Il nous faut affronter son éclatante pureté jusqu'à trembler devant lui. Quand nous prenons conscience de la sainteté de Dieu, comparée à notre condition pécheresse, nous pouvons mieux comprendre notre besoin profond de cette rédemption offerte par le sang de Jésus.