Mercredi 25 Janvier, 2012
4_ Un Dieu de grâce et de jugement

« La condamnation et la grâce »



La plupart d'entre nous connaissent bien Jn 3.16: Ce qui suit, cependant, aide à étoffer ce verset et à l'expliquer encore mieux.

Lisez Jn 3.17-21. Que dit ce texte sur le jugement? Sur la grâce? Ces versets ne nous révèlent-ils pas comment la grâce et le jugement œuvrent ensemble?

Le terme traduit par « juger », au verset 17, est également traduit dans certaines versions par « condamner ». Il est clair que le contexte est celui de la condamnation, Dieu ayant précisé dans de nombreux autres textes que le monde sera jugé.

Deux thèmes apparaissent dans ces textes, la grâce et le jugement, de façon intimement liés. Le péché, les ténèbres et le mal doivent être jugés et condamnés par un Dieu de justice. De même, la grâce divine offre à ceux qui se rendent coupables une porte de sortie, par la foi en Jésus-Christ.

Celui qui croit en Jésus n'est pas condamné. C'est ce que dit le texte. C'est aussi simple que cela. La justice du Christ couvre le croyant, qui n'est pas condamné, ni présentement, ni lors du jugement.

Pourquoi, d'après le texte, est-on condamné?

D'après ces versets, l'humanité est condamnée par défaut, parce que tous ont péché et méritent la mort qui est le salaire du péché. Ces textes tournent précisément en ridicule la notion selon laquelle, après la croix, l'humanité tout entière aurait été justifiée. En réalité, le salut est désormais offert au monde condamné dans sa totalité par la mort rédemptrice de Jésus-Christ, qui est suffisante pour racheter tout homme. Tous sont coupables. Mais ceux qui acceptent, par la grâce du Christ, la promesse ainsi offerte sont pardonnés, justifiés et rachetés par l'intermédiaire de Jésus. La condamnation qui les attendait disparaît grâce à ses mérites. Ils reçoivent alors sa justice parfaite.

En fait, que signifie la grâce sans la perspective d'une condamnation? Tout comme la notion de condamnation implique un jugement, la noti9n de grâce l'implique également. Sans éventualité de jugement ou de condamnation, il n'y aurait nul besoin de la grâce. La notion même de grâce évoque la présence d'une condamnation. Ce qui explique encore davantage la raison pour laquelle la grâce et le jugement sont liés.