La plupart d'entre nous connaissent bien Jn
3.16: Ce qui suit, cependant, aide à étoffer
ce verset et à l'expliquer encore mieux.
Lisez
Jn 3.17-21. Que dit ce texte sur le jugement? Sur
la grâce? Ces versets ne nous révèlent-ils
pas comment la grâce et le jugement uvrent ensemble?
Le
terme traduit par « juger », au verset 17, est
également traduit dans certaines versions par «
condamner ». Il est clair que le contexte est celui
de la condamnation, Dieu ayant précisé dans
de nombreux autres textes que le monde sera jugé.
Deux
thèmes apparaissent dans ces textes, la grâce
et le jugement, de façon intimement liés.
Le péché, les ténèbres et le
mal doivent être jugés et condamnés
par un Dieu de justice. De même, la grâce divine
offre à ceux qui se rendent coupables une porte de
sortie, par la foi en Jésus-Christ.
Celui
qui croit en Jésus n'est pas condamné.
C'est ce que dit le texte. C'est aussi simple que cela.
La justice du Christ couvre le croyant, qui n'est pas condamné,
ni présentement, ni lors du jugement.
Pourquoi,
d'après le texte, est-on condamné?
D'après
ces versets, l'humanité est condamnée par
défaut, parce que tous ont péché et
méritent la mort qui est le salaire du péché.
Ces textes tournent précisément en ridicule
la notion selon laquelle, après la croix, l'humanité
tout entière aurait été justifiée.
En réalité, le salut est désormais
offert au monde condamné dans sa totalité
par la mort rédemptrice de Jésus-Christ, qui
est suffisante pour racheter tout homme. Tous sont coupables.
Mais ceux qui acceptent, par la grâce du Christ, la
promesse ainsi offerte sont pardonnés, justifiés
et rachetés par l'intermédiaire de Jésus.
La condamnation qui les attendait disparaît grâce
à ses mérites. Ils reçoivent alors
sa justice parfaite.
En
fait, que signifie la grâce sans la perspective d'une
condamnation? Tout comme la notion de condamnation implique
un jugement, la noti9n de grâce l'implique également.
Sans éventualité de jugement ou de condamnation,
il n'y aurait nul besoin de la grâce. La notion même
de grâce évoque la présence d'une condamnation.
Ce qui explique encore davantage la raison pour laquelle
la grâce et le jugement sont liés.