Vendredi 20 Janvier, 2012

 

« Oh, combien je suis inefficace, combien je suis incapable d'exprimer ce qui brûle dans mon cœur quand je pense à la mission du Christ! [...] Je ne sais comment aborder oralement ou par écrit le vaste sujet du sacrifice rédempteur. Je ne sais comment présenter les choses avec la même puissance vivante qu'dies se présentent à moi. Je tremble, de peur de salir le grand plan du salut par des mots inadéquats. » - Ellen WHITE, Selected Messages, vol. 3, p. 115.

« La miséricorde et l'anl0ur infinis de Jésus-Christ, le sacrifice accompli en notre faveur, voilà quel doit être le sujet de nos réflexions les plus sérieuses et les plus solennelles. Il faut s'arrêter longuement sur le caractère de notre Rédempteur et Intercesseur [...] Par la contemplation des choses célestes, nous fortifierons notre foi et notre amour. Nos prières seront plus agréables à Dieu, parce qu'elles seront de plus en plus inspirées par la foi et l'amour. Elles seront intelligentes et ferventes. Nous acquerrons une confiance plus ferme en Jésus, et nous ferons une expérience journalière et vivante de sa puissance pour sauver parfaitement ceux qui viennent à Dieu par lui. » - Ellen WHITE, Le meilleur chemin, « Connaître Dieu », p. 86, 87.

À méditer

• Dans les Ecritures, Dieu est décrit à la fois comme ayant pour les pécheurs un grand amour et éprouvant à l’encontre du péché une colère extrême. Certains chrétiens s’attardent sur l’une ou l’autre de ces caractéristiques pour définir Dieu. Pourquoi n’est-ce pas nécessaire ? En fait, pourquoi 'amour de Dieu envers les pécheurs est-il l’une des nombreuses causes de sa colère contre le péché ?

• L’amour de Dieu ne ressemble pas à l’affection bien faible et parfois irrégulière que nous éprouvons les uns pour les autres. Que nous enseigne l'acte sauveur du Christ sur l'amour divin?

• Comprendre combien Dieu est saint, en comparaison de notre condition pécheresse, n’aide-t-il pas à mieux réaliser pourquoi notre salut a coûté aussi cher ? Commentez.

• Réfléchissez davantage à l’histoire d’Abraham et d’Isaac dans Gn 22. Ne nous aide-t-elle pas à mieux comprendre le sacrifice du Christ en notre faveur? Pourquoi ? Mais par ailleurs, pourquoi ne fait-elle pas suffisamment justice à ce qu’elle était destinée à symboliser ?

Résumé

Dès les premières pages de la Genèse, la Bible annonce la mort du Christ sur la croix, où il est mort de la mort du pécheur afin de nous racheter, nous pécheurs, de la destruction éternelle entraînée par le péché. Si la Bible utilise divers symboles et métaphores pour expliquer la mort du Christ, son rôle de substitution, exprimé de façon si imagée dans Es 53, en est l'élément central. Que Dieu lui-même soit mort sur la croix est la preuve même que les œuvres ne peuvent sauver. Après tout, que pourraient ajouter à cela des êtres déchus ?