Malgré l'étonnant miracle de l'incarnation
du Christ, ses enseignements si profonds et les miracles
qu'il a opérés, ce ne sont pas les éléments
les plus importants de sa vie. Ce qui est dominant dans
la pensée de Jésus, c'est le don de sa vie.
Aussi miraculeux qu'aient été sa naissance
et son ministère, c'est sa mort qui a constitué
la grande mission de la vie du Christ.
Dans
les quatre évangiles, nous voyons Jésus chercher
à préparer ses disciples à sa mort
imminente. Cependant, leur dévotion envers lui, ainsi
que leur espoir de le voir devenir un Messie d'ordre politique,
les a empêchés de comprendre ce que Jésus
leur disait.
Lisez
Mc
10.32-45. Comment Jésus a-t-il décrit
son exécution imminente? (10.33,
34) En quoi la requête de Jacques et de Jean
était- elle erronée? (10.35-37)
Quelle a été la réponse claire de
Jésus? (10.42-45)
La
veille de sa mort, Jésus a célébré
le repas de la Pâque avec ses disciples. Il leur a
ensuite indiqué que cet événement devait
être célébré jusqu'à son
retour. Ce rituel de communion, institué par le Seigneur
lui-même -le seul acte commémoratif qu'il ait
personnellement autorisé - n'est pas le mémorial
de son incarnation, ni de ses miracles, ni de ses paraboles,
ni de ses prédications, mais uniquement de sa mort.
Le Christ lui-même souhaitait que l'on se souvienne
de lui avant tout à cause de sa mort.
En
fait, dans les quatre récits évangéliques
sur la vie du Messie, c'est sur les événements
entourant et comportant la crucifixion que l'accent est
principalement mis. L'époustouflant miracle de l'incarnation
n'est mentionné que par Matthieu et Luc. Seuls deux
chapitres de chacun de leurs évangiles relatent la
conception et la naissance de Jésus. Marc et Jean
omettent tout commentaire sur la naissance du Christ et
commencent leur évangile en parlant de Jésus
adulte.
Les
quatre auteurs évangéliques, cependant, soulignent
avec détermination la dernière semaine de
la vie du Christ et, bien sûr, sa mort. Jetez-y un
coup d'il et remarquez l'accent mis sur seulement
quelques jours de la vie du Christ. La dernière semaine
de la vie de Jésus, menant à sa mort et comportant
celle-ci, constitue un tiers ou, même, près
de la moitié de tous les récits évangéliques.
Tout lecteur est obligé de fixer son attention sur
le grand acte rédempteur de Dieu.
Examinez
votre vie, votre passé, vos erreurs, vos péchés.
Pensez-vous honnêtement pouvoir racheter de telles
choses? Ainsi, pourquoi la mort de Jésus à
votre place doit elle être le point central de votre
vie ? Sans cela, quelle serait votre espérance ?